ATELIER D’ARTISTE

Christian Gaillard partage sa vie entre Arles

et Paris. Hors mode, l’artiste bienveillant s’est frotté à l’illustration avant de devenir le peintre des plus grands toreros contemporains à travers le monde. Ses portraits à l’huile (El Cordobés, Juan José Padilla, Dominguin, Nimeno II, Ortega Cano…) sont d’une beauté troublante, fouillés dans la splendeur du costume de lumière… En coulisse, le rituel ne laisse rien au hasard : dessins préparatoires au crayon, silhouettes tracées au feutre sur les murs, photos-miroirs, séances de pose. On le sait passionné par le classicisme, amoureux de Goya, Vélasquez, Zurbaran, nourri d’une latinité d’or et de poussière. À Paris, la Galerie Ariel Sibony, place des Vosges, l’expose en permanence. À Arles, son atelier s’ouvre sur rendez-vous. Et en septembre prochain, il présente pour la première fois ses photographies à la chapelle de la Madeleine.

1. 2. 3. 4. 5. 6. CI-CONTRE 1. Plus vrai que nature sur la toile, le torero arlésien Mehdi Savalli incarne la posture, le courage et l’allure folle des hommes de l’arène. 2, 5, 6. Christian Gaillard, dans son antre arlésien. 3. Dessin croquant Juan...