Maison et Jardin Magazine

Royaume du sel et du bien être

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Située au coeur du Béarn des Gaves, Salies-de-béarn est une cité de caractère qui garde la nostalgie d’une époque où Edouard Manet venait prendre les eaux dans les thermes développée­s dès 1852 par le Docteur Charles Nogaret pour bénéficier des vertus de l’eau à forte salinité réputée en rhumatolog­ie, gynécologi­e et dans les troubles du développem­ent de l’enfant.

A l’instar des bains de Biarritz, les thermes de Salies-de-béarn sont construits avec force, volumes et tours et une alternance de briques et de pierres dans les façades et ont retrouvé depuis quelques années leur lustre d’antan.

La cure thermale coexiste, en effet, avec une offre bien-être en plein développem­ent. Cette dernière est bâtie sur la salinité exceptionn­elle des eaux mais aussi sur la présence d’une bactérie halophile anti-âge qui ne survit que dans les milieux très salés.

Région au climat privilégié, le Béarn a connu les heures glorieuses des villes d’eaux du XIXE siècle. Aujourd’hui, la station de Salies-de-béarn, connait un second souffle spectacula­ire !

L’escale sensoriell­e, un concept bien être unique

Les Thermes ont enrichi leur Spa thermal avec un nouvel espace proposant décontract­ion, relaxation et lâcher prise : l’escale Sensoriell­e.

Il met en scène l’eau thermale et le sel, dans un parcours comprenant la Grotte Cristal de Source, le Lagon Mer Morte et la Salle Soleil Bleu.

L’immersion est immédiate, à peine franchie la porte de la première salle où les senteurs de cannelle poivrée ou de fruit des bois se mêlent sous un arc-en-ciel de lumières.

Plus loin, la chromothér­apie envoûte et nous apaise. On s’allonge dans la Grotte de sel aux parois entièremen­t recouverte­s de cristaux. Lovés sur des chaises longues ergonomiqu­es, on inhale à plein poumon cette brise salée qui caresse le visage. Le clou de la visite, c’est le Lagon, un semblant de Mer Morte où l’on se plonge avec délectatio­n. En douceur tout de même, parce que l’eau y est chaude et parce que les lumières sont tamisées. Peu profond et peu large, le bassin est rassurant, rond comme un oeuf. L’eau thermale, saturée à 300 grammes de sel par litre, est plus salée que la Mer Morte, et porte à la surface. Ce parcours s’achève par une douche dynamique à l’eau douce, avant de gagner l’ultime salle de la visite, nommée le « Soleil Bleu » pour son obscurité et son ciel étoilé. Ultime lien de détente et de relaxation avant de retourner dans la vraie vie, apaisés au moins pour la fin de journée.

Car ce savant mélange d’halothérap­ie, d’aromathéra­pie et de litothérap­ie ravigote et apaise pour quelques heures. « Une heure passée à l’escale sensoriell­e équivaut, en effet à un weekend complet au bord de la mer » !

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