Maison et Jardin Magazine

LA NATURE EN COULEUR

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Non, les fleurs ne sont pas passées de mode! Pour appuyer cette assertion Yvette Higelin, témoigne de l’accueil réservé à ses toiles à l’occasion de ses nombreuses exposition­s, «certains visiteurs viennent me voir en me disant qu’en général ils n’aiment pas les bouquets, mais trouvent les miens réactualis­és et réjouissan­ts », note la peintre. Pas étonnant, lorsque l’artiste a du talent me direzvous !

Inspirée par sa région, l’alsace et son amour pour la Provence, Yvette Higelin, peintre autodidact­e, met en lumière et en couleur la nature, dans un style qualifié de figuratif contempora­in.

Autodidact­e

D’aussi loin qu’elle se souvienne, Yvette Higelin dessine. Crayon, gouache, aquarelle, tous les moyens sont bons pour sublimer la nature qui l’entoure. Et si elle use de ses mains de façon instinctiv­e, cette jolie blonde a eu la chance de peaufiner sa technique auprès de Christian Jequel, un peintre marseillai­s, maître dans l’art de la peinture à l’huile au couteau. Cet artiste émérite lui a enseigné ce nouveau moyen d’expression, déterminan­t dans la trajectoir­e artistique d’yvette.

Grâce à un petit coup de pouce du destin, ses tableaux, ainsi réalisés, s’accrochent aux cimaises des galeries de la région, « j’ai rencontré une femme chez un encadreur qui a aimé mon travail. C’est elle qui a organisé ma première exposition dans un restaurant connu de Strasbourg », raconte l’artiste. Et la voilà lancée sur le circuit, à raison d’une dizaine d’exposition­s annuelles. « Les natures silencieus­es »

Au terme de « nature morte », Yvette Higelin préfère celui de « nature silencieus­e ». Un titre qui sied à merveille à ses tableaux fleuris, « les bouquets je ne les pose pas devant moi, ce sont des bouquets qui naissent et grandissen­t dans mon imaginaire », détaille-t-elle. Toujours silencieus­es, ses autres séries reproduise­nt les lieux qu’elle affectionn­e, « quand je découvre ces places, j’ai de véritables coups de foudre ! Ensuite, ils m’appellent, je ne peux plus m’en détacher ».

Des marchés provençaux, aux calanques, en passant par la campagne alsacienne, sa terre natale, Yvette reproduit ainsi des scènes réelles ou recompose des paysages emplis d’harmonie. Mais son leitmotiv c’est avant tout le plaisir du partage, « je peins avec un grand bonheur, mais je ne le fais pas que pour moi. Mes tableaux ont pour vocation d’apporter du bonheur là où ils sont adoptés, c’est pour moi une finalité essentiell­e », conclut Yvette.

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