L’EXPRESSION DU MOUVEMENT COMME SOURCE D’INSPIRATION
Enjouée et créative, Janine Kucharczyk est une artiste active et ouverte sur le monde. Cette ex-professeure d’anglais avait choisi la peinture comme passetemps. Ce loisir est très vite devenu une passion. La retraite sonnant, l’artiste a continué de se perfectionner. C’est l’aquarelliste Claudine Paccaud au Grand-lemps qui lui a transmis la technique du paysage en aquarelle. La peintre a suivi les cours du soir à l’école Supérieure d’arts de Grenoble pendant cinq ans. « J’ai découvert, à cette époque, le modèle vivant qui depuis, n’a cessé de m’inspirer et le travail en groupe me stimule » L’artiste rejoint L’ACDA, les Ateliers de Création et de Développement Artistique. L’association iséroise et l’atelier de modèle vivant conduite jusqu’en 2017 par un professeur honoraire des Beaux-arts, Claude Blanc-brude. « J’y ai trouvé le cadre idéal pour développer ma créativité entre Modèle Vivant en mouvement et monotypes en gravure. » Elle se passionne pour cette peinture minute nourrie d’instantanés. Rouleaux mousse et cartes bancaires lui servent d’outils pour ses « Nucébés »; En gravure, la peintre affectionne la technique du monotype pour jouer avec ses formes « pochoirs », avec les couleurs ». Chaque année, elle participe à de nombreuses expositions , collectives, en trio ou en solo en région Rhône-alpes.
Janine Kucharczyk a trouvé son bonheur dans la peinture. Le mouvement la stimule et ses peintures provoquent l’émotion de son public. Joviale et cultivée, elle aime se perdre dans les allées des musées parisiens et reste toujours fascinée par la Vénus de Milo.
La transmission comme ambition
Le public remarquera certaines oeuvres originales comme les « Kimonotypes », inspirés de son voyage au Japon en 2016. On apprécie aussi les mouvements dans sa série intitulée « Unis vers » ou « kaléidoscopes » qui reprennent les postures de yoga ou poses de modèles. La peintre aime rendre hommage aux grands maîtres. Elle voue un intérêt particulier pour la Vénus de Milo, Cranagh l’ancien. « Mon mari travaillant à Paris, j’ai pu arpenter les musées, voir rétrospectives, expositions sur la mode, la danse. Je me nourris de ces visites. » La transmission est aussi très importante pour elle. Elle fait des interventions ponctuelles dans les Écoles depuis 2015 avec l’addive, l’association départementale de développement des idées et des valeurs éducatives.