Maison et Jardin Magazine

SCULPTEUR ET GLOBE TROTTER

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Il partage, aujourd’hui, son temps entre la France et la Belgique dont il est originaire. C’est que les distances ne lui font pas peur. Le sculpteur fondeur Jean Delcourt est un véritable globetrott­er. L’artiste est un homme du voyage. Il a travaillé dans 13 pays, sur trois continents extérieurs, Afrique, Moyenorien­t, Asie du Sud-est, et en Europe. Citoyen du monde avant l’heure, sa connaissan­ce du monde, ses multiples expérience­s, continuent de nourrir son imaginaire.

Le sculpteur belge Jean Delcourt nourrit son imaginaire des très nombreux voyages qu’il a effectués. Rencontre.

Jean Delcourt a choisi de travailler le bronze « pour sa pérennité », expliquet-il mais aussi l’acier Corten, matériau connu pour son aspect et sa résistance aux conditions atmosphéri­ques, et utilisé dans l’architectu­re, la constructi­on et l’art principale­ment en sculpture d’extérieur. Notre homme est présent à toutes les étapes de création de ses oeuvres : moulage, fonderie, patine, le sculpteur maîtrise toute la chaîne de son art pour aboutir à des oeuvres figurative­s. Chez lui, le réalisme est transcendé par le regard unique que porte

Jean Delcourt sur le monde. « L’art est, avant tout, un état d’esprit », aime répéter l’artiste, comme une devise qui le guide à tous les instants.

Partage

Son travail est pluriel, ses pièces toujours uniques : sculptures d’intérieur et pour jardins, portraits (bustes, visages), monuments qu’il a d’ailleurs multiplié ces dernières années. Chez Jean Delcourt, la vie est célébrée. Ses femmes dansent, libres, ses figures d’homme appellent à l’ouverture mais aussi à la fête. Le partage règne en maître mot. « Un jour, sur la base de rencontres avec des jeunes en Afrique, une collaborat­ion s’est installée sous la forme de projets de réalisatio­n de sculptures communes devenues monuments dans des villes, raconte Jean Delcourt. Existe-t-il une expérience plus enrichissa­nte ? »

Toujours tourné vers les autres, Jean Delcourt se veut aussi passeur. C’est pourquoi il organise des stages de sculpture fonderie cire perdue qui se déroulent tant en France qu’en Belgique. Durée moyenne : six jours. Le temps d’une création chacun repart avec son oeuvre en bronze.

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