L’INCARNATION DE L’AMOUR
Sa vocation est toute trouvée : elle sera sculpteur. Aujourd’hui Geneviève s’exprime sur toutes les scénographies du monde avec des sculptures, incarnations de l’amour et de la vie.
Geneviève Labrousse se dégage des représentations traditionnelles pour concilier rondeur et mouvement des formes. Ses premières sculptures sont signées sous le pseudonyme de Geneviève Pons-vignon. Nom sous lequel elle va créer des modèles pour différents éditeurs : Nathan, Mako, Delacoste, Festa. Son amour des animaux va d’abord lui inspirer des oeuvres animalières qui s’exprimeront sous forme de figurines, médailles, bas-reliefs...
En 1977, elle commence à créer des médailles pour la Monnaie de Paris, « le castor », « Carl Dreyer », « Le chacal », avant d’exposer ses oeuvres pour la première fois au salon des Artistes Indépendants. L’expression des visages la fascine et elle veut comprendre leurs expressions pour mieux tenter de les exprimer. Elle va modeler des visages d’enfants, des bustes de femmes, de personnalités, avant de créer une nouvelle effigie de Marianne en 1986. Un travail mature et reconnu
En 1987, la municipalité d’epinay-sur-seine lui commande, pour un Lycée la création d’une sculpture à la mémoire de Louise Michel. Naîtra « Composition sur Louise Michel », exprimant la passion, l’élan et les différentes facettes d’une femme, à la fois révolutionnaire et écrivain.
En 1988, elle est sélectionnée sur concours pour la réalisation de trois sculptures monumentales, d’après les dessins de Peynet, pour les villes d’hiroshima, Karuizawa et Sakuto Central Park, au Japon. En 2013, la ville d’antibes inaugure l’une de ses oeuvres « Amoureux sur talus », créée d’après un dessin de Peynet et exposée Place Nationale.
Médaille de Bronze en 2003 de la Ville de Paris, Geneviève expose des pièces d’une grande sensualité, sortes de « couples », de personnages doubles indissociables, « Porte de vie », « Source intime », « Flamme », « Première demeure », entités à deux têtes qui s’étreignent et se mélangent pour former un être nouveau en marbre, en pierre ou en bronze qui constituent l’aboutissement de son travail sur le volume et le mouvement.
Née à Paris, Geneviève Labrousse a passé son enfance dans un milieu artistique. Passionnée par l’arrivée
des BD, du dessin animé, elle dessine, fait du modelage… Dès qu’elle trouve un morceau de tissu, de liège, de carton, elle crée des voiliers, des personnages,
des animaux…