La peinture en CAPITALE
Paris est au centre de l’univers pictural de Patrick Rousseau, dont la palette magnifie l’architecture si prisée. Un art de la représentation unique, presque onirique.
Artiste professionnel depuis 2004, Patrick Rousseau peint depuis l’adolescence. Diplômé des Beaux-arts d’angoulême, cet admirateur de Monet, Turner ou Dufy s’inscrit dans la continuité des impressionnistes. Pour autant, il a su trouver sa propre manière picturale, perceptible notamment à travers sa touche dansante voire nerveuse caractéristique.
Son sujet de prédilection ? Paris et ses vues urbaines, traitées comme des paysages dépeuplés, d’une beauté mélancolique. Le peintre met ainsi en scène quais de Seine, boulevards ou places parisiennes. De fait, la Ville lumière est comme transfigurée par ses coups de couteaux, Paris devenant une surface miroitante d’elle-même, avec des sols luisants comme après la pluie. L’architecture haussmannienne et ses nuances de gris sont rehaussées de couleurs. Parmi lesquelles les teintes chaudes de l’éclairage des réverbères, des devantures de cafés ou encore des feuilles d’automne. Dans cette peinture figurative silhouettée, l’abstraction s’invite parfois à la faveur de trouées lumineuses, aplats colorés aux contours diffus. Les toiles acquièrent alors une force émotionnelle supplémentaire et la Ville lumière exerce tout son pouvoir de fascination... A cet égard, il choisit une couleur puis la décline en plusieurs nuances. C’est précisément la vibrance de ces couleurs qui suscite l’émotion esthétique.
A la différence de ses illustres prédécesseurs impressionnistes, Patrick Rousseau ne peint pas sur le motif. Il fait des croquis ou des photos in situ, puis recompose son tableau dans son atelier de Saint-augustin en Seine-et-marne. Il retranscrit alors sur la toile ses sensations : teinte, lumière, odeurs, etc...
Le peintre, sur les conseils d’un galeriste, s’est essayé au format carré qu’il a finalement adopté pour l’ensemble de ses tableaux. Un cadrage qui donne d’autant plus de modernité à ses oeuvres. En plus de ses vues urbaines de la capitale appréciées jusqu’aux Etats-unis et au Japon, Patrick Rousseau travaille désormais sur un nouveau thème, dont l’inspiration lui est venue du confinement. Il s’attache en effet à représenter des intérieurs... forcément parisiens !