LES MAINS & L’ARGILE
Nathalie Balthazar est céramiste. Elle propose des pièces décoratives uniques, marquées par son savoir-faire.
« Mon outil premier, ce sont mes mains. Je capture la ligne directrice d’une fleur pour la retranscrire ensuite en terre » décrypte Nathalie Balthazar, céramiste. Ce travail découle du regard que la céramiste pose sur les choses qui l’entourent et qu’elle interprète. Chaque oeuvre est unique puisque l’artiste cherche à capturer le mouvement. Les formes sont faites d’irrégularités et d’aspérités expressives. A force de ténacité et d’inventivité, elle malaxe, elle façonne la terre jusqu’à obtenir le résultat souhaité. La trace de ses mains sublime l’oeuvre.
Inspirée par son jardin
En 2012, la céramiste ouvre son propre atelier et impose son univers et son style en proposant différentes collections de pièces décoratives. Elle trouve principalement l’inspiration dans son jardin et plus largement dans la nature. “Les fleurs sont la poésie de la terre“cette pensée de Jean Giraudoux reflète totalement le travail de Nathalie Balthazar que les hasards de la vie ont amenée aux quatre coins de l’hexagone. Ces déplacements ont eu des effets bénéfiques sur sa créativité. « À chaque fois, il a fallu tout recommencer. Ces changements ont nourri mon inspiration et mon travail de la terre. » explique Nathalie.
L’artiste s’appuie sur ses connaissances techniques et artistiques sanctionnées par un brevet de technicien en arts appliqués option céramique et sur sa longue expérience. Elle est installée actuellement à Thoiry dans les Yvelines où elle transmet son savoir, sa passion lors d’ateliers modelage pour adultes tout au long de l’année.
Son atelier est ouvert sur rendez-vous. En outre, elle propose ses créations en boutique de créateurs ainsi que sur les salons des métiers d’arts comme L’art au Quotidien à Tours.
Des projets, elle n’en manque pas ! Toute son actualité est à retrouver sur son site.
Sophie Reato, céramiste de talent, n’a pas toujours été dans le domaine de l’art. Son parcours, marqué par une quête d’épanouissement, l’a naturellement conduite vers la céramique. Cette transition a débuté avec un stage fortuit, révélant sa passion pour la terre et le modelage. Cette expérience fut une révélation, la guidant sur un tout nouveau chemin.
La découverte du raku, une technique japonaise ancestrale, a été un tournant dans sa carrière. Attirée par les textures uniques et les effets visuels de cette méthode, Sophie Reato a su rapidement se l’approprier, en intégrant des couleurs vibrantes et distinctives à ses oeuvres. Son approche novatrice du raku a rapidement conquis un public international.
Parallèlement, son intérêt pour l’alliance de l’acier et de la céramique a diversifié et enrichi son univers artistique. Bien que le travail de l’acier requière des compétences spécifiques, un artisan local l’a initiée à cet art. Il en résulte des oeuvres féminines, légères et d’une grande finesse, fusionnant la délicatesse de la céramique avec la robustesse de l’acier.
Des collections inspirées et inspirantes
Sophie Reato puise son inspiration dans la nature, source inépuisable d’idées et de beauté. Ses collections reflètent son admiration pour le monde floral et animalier, avec une prédilection pour les formes stylisées et colorées.
Ses créations en acier, telles que des consoles ou des luminaires, sont ornées de motifs floraux, témoignant de cet amour pour la nature.
L’influence culturelle est également présente dans son travail. Ses créations ethniques s’inspirent du Japon, avec des références au samouraï, aux poupées kokeshi et aux tortues, symboles de longévité et de chance.
Une autre collection majeure, celle des oiseaux, est née d’un voyage au Brésil, où elle fut émerveillée par la beauté des toucans. Cette expérience a donné naissance à une création unique et colorée, à l’énergie vibrante et à la joie de vivre contagieuse. Ces créations, loin d’être de simples répliques, sont des interprétations artistiques audacieuses de ses observations.
Enfin, il est important de noter que Sophie Reato propose également des créations sur mesure, adaptées à divers espaces et ambiances, tout en préservant sa signature artistique distinctive.
Emmanuelle Welfelé manifeste très tôt un vif intérêt pour le dessin. Dès l’âge de 10 ans, elle s’illustre dans des concours locaux en Dordogne où elle révèle un talent artistique précoce. Cette passion, qui s’est concrétisée avec le premier prix d’un concours de BD à 17 ans, plonge ses racines dans un milieu familial artistiquement riche.
Parallèlement, Emmanuelle poursuit des études variées, embrassant des domaines comme l’histoire de l’art, l’archéologie, l’astronomie et l’astrophysique. Bien que ces disciplines continuent de la passionner, c’est dans l’horlogerie qu’elle trouve sa véritable vocation...
Une quête artistique
Chez Jaeger-lecoultre, Emmanuelle découvre la technique de l’émaillage, un savoir-faire qui ne livre ses mystères qu’aux âmes tenaces. Une vérité qu’elle a éprouvée au cours de treize années de recherche personnelle.
Finalement, en 2016, sa quête pour maîtriser cet art ancestral la mène au CFH de Neuchâtel en Suisse. Là, elle débute une formation en émaillage, avant de se spécialiser en peinture miniature sur émail. En 2018, elle approfondit ses connaissances en grisaille sur émail à Genève. Enfin, elle suit une formation en émail cloisonné, auprès d’un maître émailleur.
Aujourd’hui, toutes ces techniques lui permettent de transposer des oeuvres, des photographies ou des visions de son esprit sur les cadrans de montres. Sous le binoculaire, Emmanuelle transforme chaque cadran en une toile minuscule où elle compose avec une précision chirurgicale.
Des fenêtres sur l’imaginaire
Dans l’atelier d’emmanuelle Welfelé, chaque création est une fenêtre ouverte sur des mondes où la réalité flirte avec l’imaginaire. Elle tire son inspiration de ses passions et aime représenter des scènes qui font rêver.
Son léopard blanc est une pièce éblouissante de réalisme en émail. Ses yeux, imprégnés d’une intensité narrative, semblent confier leurs propres histoires.
Sa reproduction de « Fruit » de Mucha est une autre preuve de son habileté et de sa créativité. Après trois semaines de travail, Emmanuelle a donné vie à une oeuvre qui défie les conventions de l’horlogerie par son utilisation innovante de l’émail photoluminescent.
Captivés par ses créations ? N’hésitez pas à prendre contact avec Emmanuelle pour plonger plus profondément dans son univers artistique !