Quelques contraintes cependant…
Les performances du mur-manteau sont valorisées lorsque la construction comporte un étage minimum, car elles suppriment les ponts thermiques au niveau des planchers intermédiaires. Sur une maison de plain-pied, les mesures montrent que l’ITE et l’isolation intérieure font jeu égal.
L’ITE serait de 20 à 30 % plus chère
que l’isolation intérieure. En construction neuve, ce n’est pas plus onéreux vu les gains obtenus en mise en oeuvre et en performance. En rénovation, les avantages de l’ITE évoqués précédemment pallient ce surcoût. Et à la revente, les performances de l’isolation permettent d’atteindre les exigences de la RT 2012 (maison basse consommation), ce qui n’est pas toujours possible avec une isolation intérieure.
Des reprises sont à prévoir
car l’ITE occasionne une surépaisseur d’au moins 10 cm, quelle que soit la technique utilisée. En rénovation, elle nécessite de reprendre ou de modifier certains points de la construction (voir encadré cicontre). L’autre point important est la possibilité de ponts thermiques au niveau des fenêtres, ou des balcons. Pour éviter cela, les fabricants spécialisés développent des systèmes et accessoires adaptés : arasement de l’appui avant mise en oeuvre de l’ITE, habillage isolant du retour de tableau, etc.