LES ESSENCES TRAITÉES DES PERFORMANCES ACCRUES
MOINS COÛTEUSES À L’ACHAT, LES ESSENCES AYANT REÇU UN TRAITEMENT OFFRENT LA MÊME RÉSISTANCE QUE LES BOIS NATURELLEMENT IMPUTRESCIBLES.
Les bois peuvent être traités suivant un procédé chimique ou thermique. Si l’on veut éviter leur grisaillement, des finitions réitérées conservent leur couleur naturelle. Entre traitements, finitions et entretien régulier, une protection pérenne est garantie.
Traitement et finition, chacun son rôle
Les traitements assurent une protection durable et en profondeur contre l’humidité, les insectes et champignons. Ils ne préservent pas la teinte naturelle du bois qui, sous l’effet des ultraviolets, évolue progressivement vers le gris – phénomène qui n’entame en rien les qualités du bois. Les finitions (peintures, lasures, vernis…), elles, protègent contre les UV, préservent la couleur du bois ou retardent l’apparition de pourritures en surface. Leur application doit être renouvelée fréquemment.
L’autoclave, le traitement le plus fréquent
Cette technique, qui consiste à injecter des produits chimiques jusqu’au coeur du bois, permet aux essences de bois dites imprégnables (et donc sensibles à l’humidité, aux insectes et aux champignons) d’obtenir les mêmes propriétés que les essences imputrescibles. En contrepartie, ce traitement donne au bois une coloration verte ou brune. Le pin sylvestre traité en classe 4 est largement utilisé pour les pièces de structure : poteaux, lambourdes, tasseaux… Les lames de terrasse offrent un intéressant rapport qualité-prix (L 240 x larg. 14,5 cm, ép. 27 mm, 10,90 € le m2, Lapeyre). Garanties 10 ans, elles se posent sur lambourdes et à distance d’une piscine chlorée. Sous forme de panneaux (clôture ou brisevue), le pin est souvent en classe 3 (palissade « Venezia », H 180 cm, de 100 à 119 € TTC le mètre linéaire, So Garden).
La haute température, le plus écolo
Alternative « verte » aux traitements chimiques, le thermochauffage consiste à chauffer le bois sous atmosphère contrôlée jusqu’à 250 °C. Il permet de valoriser des essences françaises comme le peuplier, le frêne (Ducerf), le hêtre, le pin… en les