Le potager en pleine terre L’aire des plates-bandes
L’organisation est, ici, le maître mot pour obtenir une production riche et variée sur une grande surface.
Sans marcher sur vos plates-bandes
Un minimum d’organisation s’impose pour que le travail se fasse plus facilement au fi l des saisons. Travaillez sur des plates-bandes de 120 cm de large, bordées de chaque côté par une allée de 30 cm de large. Ainsi, avec un outil à long manche, vous accéderez aux légumes installés au centre sans pour autant piétiner ceux qui sont en bordure. Au milieu du potager, une allée « carrossable » de 100 cm de large facilite la manoeuvre d’une brouette ou d’un motoculteur. L’organisation du potager dépend de la forme de votre terrain et de vos envies. Les plates- bandes installées en parallèle sont classiques et simples à réaliser. Mais toutes les variations sont possibles. Attention, cependant, à ce que la circulation entre elles se fasse sans devoir se contorsionner : elle doit être aussi rapide que possible. Prévoyez toujours
Quand les légumes sont installés parmi les fleurs, si l’esthétique est au rendez-vous, la production est souvent aléatoire ! Organiser des petits massifs où fleurs et légumes sont associés, en respectant un certain ordre, assure une production de légumes – et de fleurs – plus régulière.
au moins quatre plates-bandes : c’est plus simple pour gérer la rotation des cultures.
Du soleil pour les légumes
L’emplacement du potager est primordial car les légumes ont besoin de soleil pour prospérer. Au moins 6 heures d’ensoleillement sont conseillées pour que les légumes arrivent à maturité et soient succulents. La zone exposée au sud-ouest est idéale ; le sud-est convient, tout comme le sud (attention cependant aux fortes chaleurs !). Évitez une orientation plein nord ! Attention aussi à l’ombre portée de grands arbres, de haies, de bâtiments, de murs… N’installez pas votre potager dans les parties basses du jardin : elles accumulent les eaux de ruissellement et le froid a tendance à y stagner. Protégez-le aussi des vents dominants à l’aide d’une haie ou de claustras.
L’arrosage sans gaspillage
Avec une alimentation en eau (robinet relié au service d’eau, cuve de récupération de l’eau de pluie ou puits avec pompe), la levée des semis et la bonne reprise des plants sont assurées. Des apports réguliers, en fonction de la pluviométrie, garantissent une pousse régulière. Un arrosage goutte-à-goutte commandé par un programmateur évite les gaspillages, et pallie les absences du jardinier. Le paillage limite les apports d’eau en réduisant les pertes par évaporation ; une excellente technique aussi pour contrer les mauvaises herbes.