Ce qu’il faut vérifier avant d’installer sa douche
L’évacuation d’eau est verticale : le receveur de douche peut être soit posé à même le sol, après avoir prévu une réservation pour installer la bonde siphoïde et l’évacuation, soit encastré, c’est-à-dire sans élément de support ou de compensation. Si l’évacuation est latérale, le receveur est surélevé sur pieds de rehausse, socle en polystyrène ou parpaing selon les modèles.
L’écoulement de l’eau d’un receveur de douche doit avoir un bon débit ; il faut prévoir une pente d’au moins 2 cm/m.
Vérifier l’emplacement des réseaux d’alimentation et d’évacuation, sachant que les tuyaux d’évacuation doivent être d’un diamètre de 40 mm pour les receveurs standard et de 50 mm en version extraplate.
L’alimentation sera d’un diamètre de 12/14 mm au minimum, de 14/16 mm pour un jet plus tonique, et 16/18 mm pour bénéficier de l’hydrothérapie avec 3 bars de pression.
Une bonne étanchéité est nécessaire. Bien que prisé dans une salle de bains, un carrelage peut laisser passer l’eau, notamment au niveau des joints. Il faut donc rendre les murs étanches avant la pose du carrelage, avec un système de protection à l’eau sous carrelage (SPEC) sur la partie verticale. L’étanchéité sera aussi traitée avec des joints silicone en périphérie du receveur de douche à la liaison avec les murs, et ensuite entre le receveur et le carrelage.
Une ventilation mécanique est indispensable dans une pièce humide. Et, quand c’est possible, ne pas hésiter à ouvrir les fenêtres pour aérer la pièce.