Les lignes graphiques créent l’espace
Tout le talent de l’architecte s’exprime ici entre sol et plafond. Pour structurer ce grand espace de vie décloisonné, le plafond joue un rôle majeur en donnant la réplique au calepinage du sol. Ces décors raffinés dissimulent également une isolation phonique de haut niveau pour bénéficier d’un confort remarquable sans écho intérieur ni nuisances extérieures. Les choix se sont portés sur un faux plafond isophonique composé de laine de verre et de plaques de plâtre phoniques posées sous une ossature métallique dotée de plots antivibratils. Quant au parquet marqueté en chêne massif de 15 mm d’épaisseur, il est collé sur une dalle intégrant des billes d’argile. L’habillage du plafond a été réalisé avec des plaques de staff discontinues, suspendues à distance du faux plafond par des polochons de filasse et de plâtre. Les espaces ménagés créent une illusion de moulures lumineuses et structurantes, alors que ces éclairages intégrés sont constitués de tubes fluorescents placés en quinconce en bordure des plaques, ce qui évite toute rupture de lumière. Les tubes, qui n’apparaissent pas, sont dissimulés par les retours de plaques ajoutés en périphérie de chacune sur 5 cm de hauteur. Ce détail de première importance offre en plus un aspect structurel plus massif et proportionné à l’ampleur du décor. Les plaques de staff sont proposées en L 151 x larg. 66 cm ou L 120 x larg. 80 cm en 15 mm d’épaisseur et en L 120 x larg. 80 cm en 20 mm d’épaisseur. En jouant sur les effets lumineux modulables du plafond, la lumière
participe à la construction de
l’espace.