…une technique terre à terre
Prélevée en avril, la terre argileuse (« bri ») était mélangée à du sable et à des fibres végétales (foin, paille, rouche), humidifiée puis foulée aux pieds. Le chantier pouvait alors commencer. Sans coffrage, une première levée était dressée sur un soubassement de pierres maçonnées, voire à même le sol. Après séchage, on la recouvrait d’une seconde portion. À mesure de l’élévation des murs, on compactait la terre avant de dresser les parements d’aplomb. Porte et fenêtres étaient intégrées en plaçant des linteaux, montants et appuis. Enfin, les murs étaient protégés par deux couches de lait de chaux qui contribuaient également à accroître la clarté intérieure.