Bois, pierre, fer… et compagnie
Malin le grillage ! Simplement tissé, proposé en rouleau et bon marché, ou en panneau rigide à mailles soudées, plus décoratif et plus solide, le grillage fait un excellent support pour les plantes grimpantes (chèvrefeuille, clématite, ipomée, rosier grimpant…). Ainsi masqué, il permet d’obtenir une clôture végétalisée sans perte de place, comme avec une haie. Le mur maçonné en blocs de béton, recouverts d’un enduit aux tons de la région ou d’un parement, reste un grand classique, malgré son coût relativement élevé. Autres éléments : les briques, les pierres de pays, les galets, les pierres reconstituées, voire les éléments préfabriqués à assembler comme un simple jeu de construction. Avantages : il est solide, demande peu d’entretien, et côté jardin, c’est un bon soutien pour de nombreuses espèces végétales qu’il réchauffe grâce à son inertie thermique. Le bois, traditionnel, s’emploie sous différentes formes, de la barrière rustique, faite d’une ou deux lisses, utilisée à la campagne mais qui s’adapte bien dans un environnement moderne, aux clôtures plus ouvragées, avec des modèles manufacturés, en passant par des panneaux et claustras. Ces derniers permettent d’aménager des espaces plus intimes au sein même du jardin, en pare-vue de terrasse, par exemple. À faire totalement soi-même ou en utilisant des éléments du commerce. Avantage : une telle clôture se monte très vite. On en profite tout de suite. Le PVC, extrudé et teinté dans la masse, le plus souvent blanc, s’utilise comme le bois. Mais son manque de rigidité et de solidité en limite toutefois l’utilisation ainsi que l’efficacité pour protéger le terrain de toute intrusion. Avantages : il exige très peu d’entretien et est, de tous, le moins cher. Le fer en panneau, plus ou moins structuré, se présente comme les panneaux de bois. Avantages : 3 éléments de base font un panneau de 180 x 180 cm, d’où une vraie personnalisation. L’aluminium tente une percée, mais son coût reste élevé (comme pour le fer forgé).