Ce qu’il faut savoir
Côté coût. Celui d’une isolation par l’extérieur est très variable. Il dépend du
système choisi (l’ITE sous bardage revient
généralement plus cher) et de la complexité
architecturale de la maison :
- du nombre de baies dont il faut isoler
les tableaux ;
- de la présence de volets battants
avec gonds à déporter ;
- de l’absence de débord de toiture
qui conduit à créer une avancée
de la couverture ou à avoir recours
à des profils de recouvrement ;
- des descentes d’eau pluviale à modifier ;
- de la présence de balcons, de la nécessité
d’isoler le plancher bas, etc.
Les accessoires qui permettent de traiter
ces points singuliers augmentent nettement
la facture.
Côté lumière. Selon l’isolant et la finition choisis, l’épaisseur totale
d’une ITE est comprise entre 10 et 20 cm,
voire plus. Cette surépaisseur conjuguée
à l’isolation des tableaux et des appuis
de fenêtre réduit le clair de baie et
l’entrée de lumière naturelle. Mais ne pas
isoler les encadrements de fenêtres
réduit nettement l’efficacité du système.
Côté sol. L’ITE ne résout pas les problèmes de remontées capillaires
dans les murs extérieurs et ne dispense
pas d’isoler la dalle du rez-de-chaussée,
une priorité puisque le froid passe par
le plancher bas pour remonter dans
les murs, ce qui peut représenter plus de
17 % de la consommation énergétique. Il doit
donc impérativement être isolé pour que
l’ITE puisse être réellement performante.