QUELLES PLANTES PRIVILÉGIER, QUEL ENTRETIEN.
Les plantes les plus utilisées dans les baignades naturelles sont les joncs, petits et grands, puis les espèces qui fleurissent comme les iris des marais, les sagittaires, les nénuphars, le thalia, le pontédéria, le myosotis des marais et le potamogeton. Mais, selon la région, beaucoup d’autres espèces aquatiques peuvent élargir la gamme. Il faut simplement veiller à leur rusticité, c’est-à-dire leur sensibilité ou non au froid. Toutefois, une palette de 10 à 15 plantes suffit quand on ne veut pas passer trop de temps à leur entretien. Parmi les incontournables, le myriophylle participe à l’oxygénation de l’eau et le petit jonc (Juncus effusus, 40 à 80 cm de haut) se développe dans très peu d’eau, tout en possédant un système racinaire important, donc intéressant pour le travail des bactéries. Les espèces flottantes, comme la laitue d’eau et la jacinthe d’eau doivent être réservées aux bassins d’ornement, car elles n’ont aucune action de filtration en baignade naturelle et craignent le froid. Dans cette zone de régénération, il faut diviser les plantes quand elles prennent trop d’ampleur, et les remplacer quand elles se flétrissent ou meurent. Le but est d’éviter qu’il y ait des déchets végétaux se décomposant sur place. Mais ce travail de jardinage équivaut à améliorer les plantations et le paysage aquatique. Il fait intimement partie du plaisir de la baignade naturelle avec lagunage.