3 Duo gagnant : pompe à chaleur et radiateurs basse température
Le couplage d’une pompe à chaleur air/eau et d’un réseau de radiateurs basse température, créé lors de l’installation, est économique et confortable à l’usage.
L’achat d’un logement ancien implique souvent des travaux. Les nouveaux propriétaires de cette maison normande de 170 m2, bâtie dans les années 1980, se sont d’abord attelés au chauffage, assuré par d’anciens convecteurs électriques très énergivores. La facture annuelle, supérieure à 2 500 euros, était plutôt salée ! L’agent immobilier connaissait un ancien client de MyChauffage.com. Les propriétaires ont fait appel à cette jeune entreprise pour faire des économies, mais aussi gagner en confort. L’installation de chauffage a été entièrement revue. Bien que représentant un plus gros investissement, un chauffage central à eau chaude a été privilégié à des radiateurs électriques de dernière génération. La maison n’est pas raccordée au réseau de distribution du gaz naturel. La mise en place d’une chaudière à condensation au gaz naturel, qui reste la solution présentant le meilleur rapport qualité-prix, n’était pas possible. Pas question non plus de recourir au gaz propane, l’une des énergies aujourd’hui les plus chères. La chaudière fioul, qui aurait nécessité la mise en place d’une citerne de stockage, a également été exclue. Pour un investissement comparable, mais sans la contrainte du remplissage de la cuve et pour un coût de fonctionnement bien moins élevé, MyChauffage.com a préconisé une pompe à chaleur (PAC) air/eau capable d’alimenter un réseau de radiateurs basse température.
Fonctionnement à basse température
La mise en place d’une PAC n’est pas toujours possible en rénovation, quand la maison dispose déjà d’un réseau de radiateurs. Ces émetteurs doivent être correctement dimensionnés pour pouvoir fonctionner à un régime de température inférieure à 60 °C. Dans le cas contraire, il n’est pas possible d’installer une PAC, sauf à prévoir une PAC haute température, plus onéreuse à l’achat et à l’usage. Ici, tout était à construire. Le réseau de chauffage central a été créé et les radiateurs dimensionnés pour optimiser le fonctionnement de la PAC et fonctionner à basse température. La principale difficulté s’est concentrée entre le rez-de-chaussée et l’étage pour le passage des gaines, rendu difficile par la poutraison. Les travaux ont été réalisés en 2016 et ont duré 15 jours, dont deux seulement pour la mise en place de la PAC (Alfea Excellia d’Atlantic, puissance 14 kW). Celle-ci est capable de fournir de l’eau chaude jusqu’à 60 °C : c’est une sécurité en cas de grand froid, même si, dans la majorité des cas, la PAC fonctionne à basse température. C’est ainsi que le coût de fonctionnement est le plus faible. La facture de chauffage devrait d’ailleurs être plus que divisée par deux par rapport aux anciens convecteurs
Coût* des travaux (matériel et pose) :
19 545 euros, dont 9 077 euros pour la PAC et 10 466 euros pour le réseau et les radiateurs. Coût de fonctionnement annuel prévisionnel : de 1 050 à 1 100 euros.
Coût de l’entretien annuel : un peu plus élevé qu’une chaudière, mais inférieur à 200 euros (offert par MyChauffage.com la première année). * Tous les prix sont TTC.