Les « solid surfaces » : longue durabilité, gros budget
À leur aspect de pierre de synthèse, les « solid surfaces » ajoutent un toucher velouté. Composés aux 2/3 de charges minérales pour 1/3 de résines acryliques, ils sont à l’origine de baignoires en îlot et de receveurs extraplats. Contrairement à la pierre naturelle, panneaux et éléments s’assemblent non par collage mais par soudure, sans joint visible. Ils ne se découpent pas au disque diamant mais, comme le bois, à la scie circulaire. Les principales marques sont : Corian (DuPont), Cristalplant (Nicos International), Hi-Macs (LG), Krion (Systempool, groupe Porcelanosa), Lithocast (Jacob Delafon), Quarrycast (Victoria + Albert). Selon les fabricants, les caractéristiques varient : par exemple, le Corian et le Krion se déclinent en de très nombreux coloris, tandis que le Quarrycast n’existe qu’en blanc, mais peut être revêtu d’une couleur en finition.
Teintés dans la masse, non poreux, résistants et réparables (par injection de matière en cas d’éclat et
Atouts.
par ponçage en cas de rayure), les « solid surfaces » ont une très longue durée de vie. Ils gardent bien la chaleur. Naturellement résistants aux UV, ils peuvent être nettoyés (et même rénovés) avec des produits abrasifs. Forme, dimension ou coloris sont sans limite, et le 100 % sur mesure est possible.
Leur poids atteint, voire dépasse celui de la fonte. Et les prix, souvent extrêmement élevés, en font des matériaux de luxe : la baignoire « Stone One » (170 x 87 cm) d’Aquamass en Cristalpant coûte environ 6 000 euros, et le receveur « 00 » (140 x 80 cm) d’Antonio Lupi en Corian, 2 900 euros !
Inconvénients.