La cuve sous terre L’atout double service
L’installation requiert de gros travaux qui bouleversent le jardin, mais la formule est idéale lorsqu’on veut à la fois arroser ses plantes et alimenter une partie de la maison.
C’est la solution la plus discrète pour les très gros volumes de stockage. Sa mise en place suppose d’importants travaux de terrassement : raccorder la descente des eaux pluviales à la cuve, donc faire des tranchées, installer le système de trop-plein, soit vers le réseau des eaux pluviales, soit vers un puisard, soit sous forme d’une longue tranchée remplie de graviers. l’instar de la « Bulle » d’Optimeau. Ce matériau étant très lourd, la pose nécessite l’intervention d’un professionnel et d’engins de chantier. Résistant, il dure plusieurs décennies. La capacité s’échelonne de 3000 à 10 000 litres et plus. Le polyéthylène haute densité (PEHD) est plus courant, car léger et facile à manipuler. Les cuves sont en PEHD rotomoulé, avec des renforts qui permettent de les enterrer sans problème. Ce matériau n’a aucune influence sur la qualité de l’eau et il ne libère pas de particules. Sa durée de vie est de 25 ans, mais la cuve est entièrement recyclable. Les formes classiques sont cylindriques. Elles nécessitent une fouille importante (P 1,50-2 mètres), avec un minimum de 50 cm de chaque côté de la cuve. Le vide est ensuite rempli avec du gravier de type 8/16 : des travaux qui impliquent l’usage d’une pelle mécanique pour creuser l’excavation et poser la cuve. Des cuves plates sont proposées maintenant. D’une hauteur d’un mètre, elles nécessitent une