Maison & Travaux

L’AVIS DE ...

- CHRISTOPHE LUCIEN, paysagiste, directeur de Côté Jardin (www.cotejardin­41.com )

Trois types de constructi­on sont préconisés avec une garantie de vingt ans minimum. Selon la qualité des matériaux, on peut aller jusqu’à trente ans, puisqu’aucun produit chimique ne vient les altérer. Quand on modèle le terrain, la constructi­on ressemble à un étang. Les talus de terre délimitent la zone de baignade de la zone plantée. La terre doit être assez argileuse pour conserver la forme, et l’on pose pardessus une bâche géotextile et une membrane étanche. Le fond de la baignade sera toujours plan pour pouvoir y marcher. Le rendu fini est très naturel, la profondeur conseillée est de 1,50 m, mais une plus grande profondeur est possible. La deuxième solution utilise des panneaux modulaires assemblés dans le trou creusé. La baignade aura alors entre 1,10 m et 1,40 m de profondeur. La mise en oeuvre est rapide, surtout si le jardin est d’un accès facile. Enfin, on peut construire une baignade naturelle avec un coffrage en béton et différente­s profondeur­s d’eau. Cette solution, qui s’adapte à tous les terrains, est à privilégie­r quand on souhaite une baignade sur mesure. Pour la forme, il n’y a pas de règles à suivre, si ce n’est une intégratio­n optimisée dans le jardin. L’image d’un étang reste la plus courante, avec de larges formes courbes et plusieurs profondeur­s d’eau avec des plantes ayant juste les pieds dans l’eau, immergées ou flottantes. Dans cette forme générale, le bassin de baignade est, soit sinueux, soit géométriqu­e ou en courbes quand il est maçonné. En revanche, les baignades sans lagunage restent géométriqu­es, droites ou en L. Elles peuvent ainsi s’intégrer à une terrasse ou en épouser le contour, longer un mur dans un petit jardin.

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