L’AVIS DE ...
Trois types de construction sont préconisés avec une garantie de vingt ans minimum. Selon la qualité des matériaux, on peut aller jusqu’à trente ans, puisqu’aucun produit chimique ne vient les altérer. Quand on modèle le terrain, la construction ressemble à un étang. Les talus de terre délimitent la zone de baignade de la zone plantée. La terre doit être assez argileuse pour conserver la forme, et l’on pose pardessus une bâche géotextile et une membrane étanche. Le fond de la baignade sera toujours plan pour pouvoir y marcher. Le rendu fini est très naturel, la profondeur conseillée est de 1,50 m, mais une plus grande profondeur est possible. La deuxième solution utilise des panneaux modulaires assemblés dans le trou creusé. La baignade aura alors entre 1,10 m et 1,40 m de profondeur. La mise en oeuvre est rapide, surtout si le jardin est d’un accès facile. Enfin, on peut construire une baignade naturelle avec un coffrage en béton et différentes profondeurs d’eau. Cette solution, qui s’adapte à tous les terrains, est à privilégier quand on souhaite une baignade sur mesure. Pour la forme, il n’y a pas de règles à suivre, si ce n’est une intégration optimisée dans le jardin. L’image d’un étang reste la plus courante, avec de larges formes courbes et plusieurs profondeurs d’eau avec des plantes ayant juste les pieds dans l’eau, immergées ou flottantes. Dans cette forme générale, le bassin de baignade est, soit sinueux, soit géométrique ou en courbes quand il est maçonné. En revanche, les baignades sans lagunage restent géométriques, droites ou en L. Elles peuvent ainsi s’intégrer à une terrasse ou en épouser le contour, longer un mur dans un petit jardin.