Bien choisir son brasero
De la fin de printemps jusqu’au début de l’automne, le brasero est incontournable lorsqu’il fait bon prolonger les soirées dans le jardin. Gros plan sur ce feu d’extérieur nouvelle génération.
Les braseros se sentent de mieux en mieux dans les jardins. Ils renouvèlent d’ailleurs la notion de feu de camp, lui apportant une dimension design et confort, grâce à une esthétique soignée et à une ergonomie adaptée. Le brasero s’installe souvent sur la terrasse ou dans un coin du jardin, si possible entouré d’assises. Le concept existait déjà chez les Mayas et les Incas qui l’utilisaient comme cheminée d’extérieur, de même que les Grecs et les Romains, dans l’Antiquité. Si la forme a évolué, il s’agit toujours d’un réceptacle dans lequel brûlent du charbon ou des bûches de bois, ce dernier procurant forte chaleur et belles flammes.
Trois familles de braseros
Les braseros en forme de coupelle sont les plus modernes et aussi les plus prisés. Ronds ou ovales, ils sont munis de pieds, voire d’un socle en pierre ou en métal. De leur diamètre dépend le nombre de convives qui pourront s’asseoir autour : de 50 à 120 cm, pour accueillir de quatre à douze personnes, la taille la plus courante étant le 60 cm pour six personnes.
Les braseros en forme de panier (carrés, rectangulaires ou ronds), plus ou moins hauts, sont ajourés tout autour. L’intérêt est surtout visuel, puisqu’ils offrent une vision du feu à 360 °. Ils bénéficient d’un décentrage naturel, la cendre s’évacuant par les ouvertures à la circonférence du
brasero. Il se place de préférence sur un sol en gravier ou en béton plutôt qu’en bois.
Les cheminées mexicaines, tout en hauteur, arborent une forme caractéristique de grandes jarres sur pieds, ouvertes sur le devant et le dessus. On peut s’en servir pour cuire des grillades, les modèles les plus authentiques sont en terre cuite ou en céramique, mais il en existe désormais en fonte. Leur ouverture unidirectionnelle concentre la chaleur, plus intense qu’avec un brasero ouvert. Mais on ne peut pas s’asseoir autour de ces modèles. Outre ces trois familles, il y a des braseros uniques, originaux, voire sophistiqués, dont les prix s’envolent. C’est le cas, notamment, des marques Ofyr ou AK47.
Acier, fonte et argile
Du côté des matériaux, plusieurs choix s’offrent aux acheteurs. L’acier émaillé et l’acier inox sont tous deux résistants à la corrosion. L’acier corten est préalablement oxydé pour bénéficier d’une grande résistance dans la durée, en même temps qu’une esthétique rouillée particulière. La fonte est le matériau le plus vendu. Elle offre une grande inertie et convient pour de très hautes températures. Enfin, l’argile et la céramique, plus fragiles et moins durables, sont de bons diffuseurs de chaleur. Mais il est important de « nourrir » ces matériaux pour prolonger leur durée de vie. En matière de sécurité, il n’existe pas de législation spécifique. Il est conseillé de placer un brasero en fonte sur un sol dur (pierre ou graviers) en évitant les terrasses en bois : il peut brûler et se décolore sous l’effet de la chaleur. Pour supprimer tout risque d’incendie, on évite de placer son brasero sur de l’herbe sèche. Il est conseillé de s’équiper d’un pare-feu et d’un arrosoir rempli d’eau à proximité. On ne sait jamais