2. Quel type de poêle choisir ?
Choisir le granulé n’est pas tout, il faut également déterminer l’usage qui sera fait du poêle. Du chauffage d’appoint au chauffage principal d’un logement entier, de nombreuses possibilités existent. Il suffit d’opter pour la technologie la plus appropriée. Pour le chauffage d’un grand séjour, avec cuisine ouverte, ou d’un loft, la meilleure solution passe par le poêle « classique » à convection forcée. Il aspire l’air ambiant par le bas pour le réchauffer en le faisant transiter au contact de la chambre de combustion, puis le ventile depuis la partie haute. Mais le poêle peut aller plus loin en chauffant plusieurs, voire la totalité des pièces du logement. Deux options sont alors envisageables. La première est celle d’un appareil couplé à un réseau de canalisation d’air chaud encastré en plénum ; il permet un soufflage pièce par pièce. Mais attention au niveau sonore des ventilateurs ! La deuxième option est celle du poêle « bouilleur » ou « hydro ». Assimilable à une petite chaudière à granulés, il est raccordé à un circuit de chauffage hydraulique pour distribuer la chaleur dans plusieurs pièces. Ce poêle peut également fournir de l’eau chaude sanitaire. Un bémol : il faudra forcément prévoir un autre mode de production d’eau chaude en dehors de la saison de chauffe, typiquement, un cumulus électrique. Autre contrainte : quand le poêle est un système de chauffage unique, il faut recharger le réservoir du poêle au mieux tous les trois jours. Sinon, il faudra se tourner vers une chaudière à granulés, à condition de bénéficier de l’espace nécessaire pour le stock annuel de granulés et de prévoir une alimentation automatique avec vis sans fin. Mais dans ce cas, outre l’espace nécessaire, l’investissement sera plus lourd, de l’ordre de 15 000 euros en moyenne.