Cuisson sous haute surveillance
On rêve toutes (et tous) de mettre les pieds sous la table sans aucun effort préalable en cuisine. Les robots cuiseurs nous facilitent déjà grandement la tâche (voir encadré
p.85) et, depuis peu, les tables de cuisson leur emboîtent le pas. On les savait flexibles et capables d’adapter leurs zones de cuisson au nombre de casseroles présentes sur la plaque (Miele), les voilà désormais débarrassées de leurs boutons et manettes : un panneau de commande est directement projeté sur le plan de travail (Grundig). Elles sont aussi « connectées », donc aptes à envoyer quantité d’informations essentielles concernant leur fonctionnement (température, temps de cuisson restant...) sur
1.
Intégrée dans le plan de travail entre deux tables à induction, cette hotte bilatérale à inspiration horizontale et commandes sensitives se déclenche grâce à des capteurs sensoriels de chaleur (L 52 cm) DHD7561B. 1 700 €. De Dietrich. 2.
En plus de communiquer avec la hotte, cette table à induction possède des zones de cuisson permettant de varier la taille des récipients, de la poêle de Ø 15 cm au plat rectangulaire de 23 x 39 cm. Disponible L 75/92/95 x P 42/50/53 cm. Tempcontrol. À partir de 2 201 €. Miele.
3.
Ce four à vapeur combinée (chaleur tournante) avec interface sensitive se contrôle à distance et bénéficie des recettes de grands chefs. À côté des 80 programmes de cuisson préenregistrés, possibilité d’entrer vos propres paramètres de cuisson. Vapor Cook. 1 499 €. Sams ung.
4.
Au-dessous du microondes grill (il réchauffe deux plats en même temps), le four à pyrolyse ( 7 L) accueille de grosses pièces. L’appli Turn & Cook propose plus de 80 recettes réalisables en moins de 1 h. Aria. 499 et 479 €. Indesit.
Pourquoi le réfrigérateur est-il aujourd’hui l’appareil le plus smart ?
Parce qu’il occupe une place privilégiée dans l’équipement d’une cuisine. On le garde onze ans en moyenne, on l’ouvre à peu près vingt-cinq fois par jour et il offre la plus grande surface d’affichage. C’est sur sa porte que l’on affiche des messages, on en a juste modernisé l’approche. La logique est la même que celle d’un smartphone qui, via des applications, permet d’accéder à la radio, à la télé, aux réseaux, etc. sur un seul et même écran.
Sans devenir trop complexe à utiliser ?
La technologie ne se met pas au service du consommateur si elle génère de l’anxiété. Le but, ce n’est pas de potasser un mode d’emploi pendant des heures, mais d’offrir un usage simple avec la même intuitivité qu’une tablette ou un smartphone. Chacun va choisir et utiliser les applications en fonction de ses besoins, comme on le fait avec son portable, pour interagir de façon plus importante et plus naturelle.
Les appareils connectés ne sont-ils pas une porte ouverte au hacking ?
Les programmes de protection sont très réfléchis. Les appareils obéissent à des protocoles de sécurité stricts qui protègent les données, comme les utilisateurs. Avant d’être le problème des fabricants d’électroménager, le hacking reste l’affaire des fournisseurs d’accès.