LA CHRONIQUE
La question de l’isolation des bâtiments reste centrale en matière de politique de l’environnement et de consommation d’énergie. Le problème n’est pas d’apporter plus de chaleur à l’intérieur, mais d’empêcher celle-ci de s’échapper. En ajoutant une couche d’isolation sur toutes les surfaces qui communiquent avec l’extérieur, on maintient au mieux cette chaleur à l’intérieur, diminuant de fait le besoin de chauffer, donc la consommation d’énergie. CQFD. Le premier résultat tangible, c’est le porte-monnaie qui le ressent, avec une baisse sensible des factures. Second effet, une sensation de confort thermique général. En isolant les murs donnant sur l’extérieur, on coupe le phénomène dit de « paroi froide », cause principale d’inconfort dans une maison. Les chiffres commencent à être connus, mais il est toujours bon de les répéter. C’est la toiture qui concentre le plus de déperditions. La chaleur monte alors si rien ne l’arrête, elle s’envole. Quelque 30 % des pertes totales passent par le toit, s’il n’est pas isolé. Les murs ? 25 %. Et jusqu’à 15 % pour les fenêtres (voir notre dossier p. 22). Aujourd’hui, rénover sa maison, c’est bien, mais ce n’est plus suffisant. Il s’agit désormais de rénovation énergétique. Comme le sujet peut parfois paraître complexe, il faut aller à la pêche aux informations. L’Ademe* reste le principal pourvoyeur de conseils sur tous les sujets liés à l’énergie. Le site Rénovation Info Service**, mis en place par le gouvernement, permet d’entrer en contact avec un conseiller local qui, gratuitement, guidera vers les bonnes solutions et les différentes aides disponibles. Enfin, chaque deuxième mercredi du mois, à 18 heures, Les clés de la rénovation*** invite dans une émission diffusée sur Internet, des experts conseillers du service public pour répondre aux questions liées à la rénovation énergétique.
30 % des pertes totales passent par le toit, 25 % par les murs et jusqu’à 15 % par les fenêtres