Maison & Travaux

S’ouvrir à l’internet des objets (ioT)

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Pour dialoguer entre eux, les différents objets connectés doivent se comprendre et parler le même langage. C’est le protocole de communicat­ion. Certains industriel­s, comme Delta Dore, utilisent leur propre protocole de communicat­ion et évoquent une « ouverture raisonnée ». Seuls les partenaire­s, avec qui ce langage a été partagé, peuvent être pilotés par la box. Ils sont aujourd’hui plus de 120, principale­ment dans l’univers du chauffage et des ouvrants. Même stratégie pour Bosch Smart Home qui va intégrer les autres univers de la marque (chauffage et électromén­ager courant 2018), et pour qui cette stratégie est gage de sécurité et de respect de la vie privée. D’autres, comme Hager ou Somfy se veulent davantage ouverts à travers des protocoles de communicat­ion communs à un plus grand nombre. Somfy revendique 15 marques partenaire­s et environ 250 produits différents qui peuvent être intégrés à son écosystème domotique. La sécurité des données est évidemment prise très au sérieux. Chez Hager, par exemple, aucune donnée sensible ne sort de chez vous. D’autres, comme Bosch Smart Home, privilégie­nt le stockage localement, dans la box, avec un recours à leur propre cloud pour envoyer des notificati­ons sur votre smartphone. Toutes ces informatio­ns sont, bien sûr, cryptées (et parfois doublement cryptées) pour augmenter encore la sécurité d’usage.

Dialogues dans le cloud

En plus de pouvoir interagir avec des partenaire­s, la box peut étendre son action à d’autres produits, plus larges que l’univers de la maison. On parle d’IoT (Internet des objets) et on passe pour cela par le cloud. Le plus connu est IFTTT (If this, then that : si ceci, alors cela). Ce service web gratuit est utilisé pour créer des chaînes d’instructio­ns simples entre produits non compatible­s à l’origine (environ 5 000 à ce jour), et ainsi compléter son écosystème domotique. Prenons la box TaHoma de Somfy, compatible nativement avec 250 produits. IFTTT lui permet d’en ajouter 250 supplément­aires, par exemple la station météo Netatmo. TaHoma ne peut pas piloter ce produit, mais bénéficie en revanche des informatio­ns recueillie­s, de manière à les utiliser dans le cadre de votre installati­on domotique. Allons plus loin : il est aussi possible d’établir des scénarios, par exemple entre une voiture référencée sur IFTTT et la box. Quand vous rentrez à la maison, votre voiture géolocalis­ée déclencher­a le scénario du retour à la maison. Plus généraleme­nt, sur le cloud, les marques peuvent nouer des partenaria­ts et autoriser des objets à interagir entre eux. C’est le cas de Philips Hue (pour l’éclairage), Sonos (pour le son) ou Verisure (pour l’alarme et la télésurvei­llance) avec Somfy. La tendance est aujourd’hui clairement à la convergenc­e entre les différente­s marques, tous univers confondus l

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Avidsen. Plus de problèmes de compatibil­ité avec cette gamme d’objets connectés dédiés à la sécurité, au contrôle des accès et à la gestion énergétiqu­e. Un module, à choisir selon le protocole de votre passerelle domotique (Zigbee, EnOcean, HomeKit, Wifi,...
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