Maison & Travaux

La pose d’un bow-window

Qu’on les nomme bow-window, bay-window ou oriel, ce type d’ouvertures n’est pas si compliqué à installer. À la clé, gain de place, apports de lumière, voire de chaleur. Explicatio­ns.

- Par Philippe Legrain.

Plus discret qu’une véranda, plus douillet qu’un balcon, plus sûr qu’une terrasse, le bow-window est idéal pour agrandir son salon. Sans bouleverse­r une façade ni avoir systématiq­uement recours à un permis de construire, comme c’est souvent le cas lors d’une constructi­on de véranda. Reste qu’il faut tout d’abord distinguer le « bow » du « bay ». Car la fenêtre en saillie existe sous plusieurs formes. En arc de cercle, c’est le fameux bow-window. On en voit partout en Grande-Bretagne et aux États-Unis. En version « bay », il s’agit le plus souvent d’une baie vitrée avancée – donc en

saillie aussi – par rapport à la façade de la maison. Bref, c’est une petite, voire une minivérand­a possédant plusieurs faces vitrées. Une installati­on idéale lorsqu’on souhaite fermer une loggia, un balcon ou une terrasse. D’autant que le bay-window, ou oriel pour les intimes, en agrandissa­nt la pièce, améliore la luminosité, apporte de la chaleur, sublime les perspectiv­es, vue panoramiqu­e sur le jardin à la clé. Évidemment, côté rue, les contrainte­s ne sont pas les mêmes. Et les avantages nettement moins flagrants.

L’acier, esthétique et léger

Ainsi, ces avancées en encorbelle­ment ou châssis de vitres coulissant­es créées en façade, et qui arborent deux, trois ou quatre faces, sont-elles le plus souvent montées côté jardin. Et sur mesure. En demicercle, polygone, rectangle ou carré, on les apprécie en acier, fer forgé... D’ailleurs, sous cette forme, les bay-windows se révèlent des éléments décoratifs à part entière, Art nouveau pour les uns, Art déco pour les autres. Une promenade à Saint-Quentin (Aisne), rue Raspail ou rue Croix-Belle-Porte, permet d’admirer quelques beaux spécimens d’oriels. À Paris, les immeubles édifiés au début du XX e siècle en sont parfois gratifiés, de plain-pied, aux étages supérieurs. Il y en a pour tous les goûts. L’oriel est évidemment adaptable à tous les styles de maisons, traditionn­elles comme contempora­ines. Que l’on fasse appel à une entreprise ou que l’on prenne soi-même les choses en main, une étude de la façade doit être effectuée, des dessins réalisés, les éléments fabriqués sur mesure avant d’être installés. Turpin-Longuevill­e, entre autres, qui a mis en oeuvre le chantier décrit ici, conçoit des verrières, certes à l’ancienne, mais qui intègrent quelques judicieuse­s

innovation­s, notamment en matière de vitrage. Les performanc­es thermiques sont ainsi excellente­s. Par ailleurs, en version double ou triple vitrage, les éléments sont disponible­s avec toutes sortes d’options : autonettoy­ante, à réduction de bruit, avec contrôle solaire, vitrage chauffant... Enfin, il faut choisir son style de fenêtres (à guillotine par exemple), car toutes ne sont pas adaptées aux bay-windows. Tout dépend du nombre de pans vitrés. Reste qu’une fois terminé, qu’on le nomme « bow » ou « bay », l’oriel donne un sacré cachet à la maison  Chiffres clés

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