ENCOMBREMENT ET DESIGN
La chaudière à granulés s’installe en chaufferie. À l’encombrement de la machine, il convient d’ajouter les équipements annexes et, surtout, le stockage des granulés. Tout dépend de la configuration de la maison et de la place disponible. L’idéal est de mettre en place une alimentation automatique à partir d’un silo. Une année de consommation représente en moyenne 4 à 5 T de granulés, soit 4 à 5 m2 au sol. On trouve aussi des réservoirs de petite dimension, à placer à côté de la chaudière ou intégrés à celle- ci. L’autonomie varie selon le volume de stockage (de 72 à 400 L chez SB Thermique, par exemple, pour une autonomie d’environ une semaine à un mois). Le remplissage par sacs libère des contraintes de livraison par camion souffleur. Dans la chaufferie, il faut aussi prévoir la place pour un ballon tampon (indispensable au fonctionnement d’une chaudière à granulés standard et laissé à l’appréciation du concepteur pour un modèle à condensation) et un préparateur sanitaire quand il n’est pas prévu dans la chaudière. L’encombrement est moindre avec une chaudière gaz. Les chaudières au sol intègrent souvent dans le même habillage le chauffage et la production sanitaire, avec un ballon largement dimensionné. Contrairement à la chaudière à granulés (modèle Therm, de Guntamatic excepté), la chaudière gaz se décline aussi en version murale. Les fabricants (dont Bosch qui a ouvert la voie avec son modèle 9000i et sa façade épurée en verre noir) ont travaillé leur design. Résultat : une chaudière qui s’affiche désormais dans les espaces à vivre, avec un encombrement particulièrement réduit, moins de 40 cm de large pour une pose comprise entre deux éléments de cuisine.