Sécurité de la maison de la dissuasion à la télésurveillance
de la dissuasion à la télésurveillance
Des systèmes autonomes et autosurveillés depuis un smartphone aux centrales d’alarmes avec ou sans abonnement de télésurveillance, il est possible de sécuriser son logement pour répondre à tous les besoins et tous les budgets. L’apport des solutions smart home, notamment, a largement contribué à démocratiser ce marché.
Sécuriser son logement passe d’abord par le choix d’ouvrants (porte blindée, système antidégondage, vitrage anti-effraction…) et de gestion des accès (serrure multipoints, badge RFID…) adaptés. Des solutions complémentaires peuvent aussi être mises en place, depuis les simples dispositifs de dissuasion jusqu’aux systèmes d’alarme les plus perfectionnés. Le visiophone, dont la platine est placée côté rue, constitue un premier niveau de sécurité. Au-delà de voir et de répondre à des visiteurs depuis un écran vidéo placé dans la maison ou un smartphone, ce produit est équipé parfois d’un détecteur de mouvements. C’est, par exemple, le cas chez DiO, dont le modèle Cam+ peut enregistrer et stocker sur une carte micro-SD la photo de personnes devant le domicile, même si elles n’ont pas sonné. Garder un oeil sur son foyer
Il est aussi possible de détecter des intrus qui auraient pénétré dans le jardin, notamment par la mise en place de caméras extérieures pour voir et enregistrer les mouvements. On trouve sur le marché des modèles fonctionnant avec une application sur smartphone, dont certains peuvent être intégrés à un écosystème domotique (via une box, par exemple chez Somfy, pour la création de scénarios) ou à une centrale d’alarme ( par exemple chez Abus). La caméra a d’abord un effet dissuasif en avertissant que le logement est sous surveillance. Elle permet ensuite de détecter une intrusion avant toute tentative d’effraction. Tout franchissement du périmètre autorisé est ainsi détecté et immédiatement signalé par une notification sur le smartphone de l’utilisateur. Une sirène peut aussi être déclenchée. L’accès immédiat aux vidéos, avec full HD 720p ou 1080p et vision infrarouge nocturne selon les modèles, permet de lever le doute ou d’agir en conséquence, par exemple en prévenant les forces de l’ordre. On trouve des caméras motorisées qu’il est possible d’orienter depuis le smartphone ou qui, pour les plus perfectionnées, sont capables de suivre automatiquement le mouvement de l’intrus. Certains produits, par exemple chez Somfy, intègrent une sirène qui renforce l’effet dissuasif. D’autres, notamment chez Abus, incluent haut-parleur et micro pour interpeler l’intrus à distance. De plus en plus de produits combinent aussi caméra et projecteur led. Ces caméras se déclinent par ailleurs en modèles filaires (secteur ou RJ45) ou autonomes (généralement sur batterie). La plupart sont disponibles dans le réseau de vente grand public et, notamment pour les modèles sans fil, faciles à installer par le particulier. Nest, par exemple, propose un tuto d’installation. Contrôler les accès et ouvertures
Les solutions smart home avec box domotique (type TaHoma, de Somfy) et les systèmes d’alarme (comme le pack Tyxal+ de Delta Dore) incluent généralement des détecteurs d’ouverture (choc ou contact magnétique) pour portes et fenêtres. Les systèmes réagissent différemment selon les cas : simple déclenchement de sirène, notification sur le smartphone de l’utilisateur quand le produit est connecté, déclenchement de l ’enregistrement photo et vidéo (chez Elkron), voire alerte d’un centre de télésurveillance. Certains détecteurs (notamment chez Verisure ou Somfy, avec l’IntelliTAG) sont capables