AVIS D’EXPERT

Philipe Macquart , délégué général de l’Union des fabricants de menuiseries (UFME)

« Quel que soit le matériau, il est essentiel de privilégier les fenêtres certifiées NF, qui offrent une garantie de qualité de fabrication et de performance. Ceci est encore plus vrai pour les murs-rideaux, ces façades vitrées fixées sur l’ossature d’un bâtiment : elles doivent être capables de résister aux vents forts. D’ailleurs, en habitat particulier, même si l’effet est spectaculaire, il n’est pas raisonnable d’opter pour de trop grandes hauteurs. Si l’on recherche la plus grande luminosité possible, les coulissants offrent un clair de vitrage – c’est-à-dire la surface vitrée par rapport à la masse opaque – plus important que les menuiseries à frappe, mais ils sont moins étanches. Concernant les matériaux, il faut savoir qu’aujourd’hui, les clairs de vitrages sont les mêmes, quel que soit le matériau. Autre idée à combattre : le côté bas de gamme du PVC. Ce matériau a beaucoup évolué. Il est à 100 % recyclable, de plus en plus esthétique – certains produits sont même magnifiques – et il apporte un confort thermique excellent. La tendance est à la mixité totale : extérieur aluminium et intérieur bois, par exemple, et même fenêtre alu avec rupteurs thermiques intérieurs en PVC. Les vitrages ont aussi beaucoup évolué. Ceux d’aujourd’hui laissent passer cinq fois moins d’énergie qu’il y a trente ans. Ils ont ainsi largement contribué à l’amélioration des performances thermiques des fenêtres. On voit désormais émerger du vitrage sous vide, qui va encore accroître la performance du double vitrage avec un Uw inférieur à 0,7, et qui permettra d’éviter la pose de triple vitrage. »