Le portail se modernise
Sans connaître une révolution, les portails montent en qualité de matériaux et tendent à s’assagir en matière de design pour aller vers des esthétiques plus sobres. Ils intègrent de plus en plus un éclairage et une motorisation qui rendent leur utilisation bien plus confortable.
On investit dans un portail pour trente ans environ. Comme pour la porte d’entrée, il ne faut pas se tromper et éviter les produits trop « mode », dont on risque de se lasser. Si on assortit son portail à sa clôture, on peut aussi l’harmoniser avec sa porte d’entrée. Les portails en alu laqué sont très en vogue (vérifier les conditions de garantie de la laque). Le PVC haut de gamme, teinté dans la masse, résiste quant à lui très bien dans le temps. La tendance est aux portails pleins et épurés, de plus en plus souvent gris-anthracite, d’une hauteur de 180 à 200 cm plutôt que 160 cm comme avant : pour vivre heureux, vivons cachés est une maxime qui se vérifie. Pour les modèles constitués de lames, ces dernières jouent la grande largeur et l’horizontalité. Aux décors géométriques, on préfère désormais les découpes laser aux motifs précis et délicats. Toutefois, de manière générale, la tendance est à l’épure, avec moins d’éléments ajourés. On préfère, par exemple, investir dans un éclairage périphérique du portail et/ou dans un allumage synchronisé du portail, du jardin et de la porte d’entrée. Le confort de la motorisation
Qui a envie de sortir sous la pluie ou dans le froid pour ouvrir lorsqu’il est si simple d’appuyer sur une télécommande ? De plus en plus, les portails sont vendus avec motorisation. C’est le type d’ouvertures (battantes ou coulissantes) qui détermine le choix du moteur. Attention, si le portail est exposé au vent, il faut augmenter la puissance de motorisation. Les moteurs doivent disposer d’un système de débrayage permettant de désolidariser la transmission et le moteur. Ainsi, en cas de coupure de courant, le portail peut donc être ouvert manuellement. Côté options, on peut envisager une lampe de courtoisie ou de circulation qui, lorsqu’elle clignote, prévient les automobilistes d’une entrée ou d’une sortie imminente de voiture, voire des lampes extérieures qui s’allument dès que l’automatisme du portail se met en marche.
Avec un portail battant, on a le choix entre motorisation à vérins ou à bras. Le moteur à vérins convient aux portails lourds ( jusqu’à 200 kg par vantail), dont les gonds et fixations sont résistants, car ces derniers sont soumis à une forte traction. Il s’agit d’une motorisation discrète (elle s’installe dans le poteau ou dans le mur de prolongement ou perpendiculaire) et compacte. La motorisation à bras, réservée aux portails moins lourds (bois ajouré, alu, PVC), permet une ouverture plus rapide. Les bras articulés soulagent les gonds et fixations, mais nécessitent un plus grand espace pour fonctionner, car, quand les battants s’ouvrent, les bras se coudent et prennent de la place. Pour un portail coulissant, il existe deux grands principes de mise en oeuvre : avec rail au sol ou autoportant. Le système de rails est adapté aux portails lourds (bois, acier, fer) qui trouvent alors un appui. Le système autoportant est à réserver aux structures légères (alu ou PVC). Grâce à un chariot, le portail se déplace par traction au-dessus du sol. Les motorisations intégrées dans le montant du portail – invisibles et sans dégradation possible – se généralisent. Plus chères, elles ont un inconvénient, il faut enlever une partie du portail en cas de panne. Les portails connectés ont aussi le vent en poupe. On peut vérifier à distance que son portail est bien fermé et, en cas d’ouverture intempestive, on reçoit une alerte sur son smartphone. Certains modèles sont équipés d’une balise qui déclenche l’ouverture dès que l’on approche de son portail