Le purificateur d’air un allié bien-être
L’air que nous respirons dans nos logements est tout aussi pollué que l’air extérieur, voire plus. Aussi peut-il être pertinent de s’équiper d’un purificateur pour améliorer la qualité de ce que nous respirons. D’autant que nous passons plus de 80 % de no
SHARP.
un filtre Haute efficacité pour les particules aériennes (HEPA), ces deux derniers sont parfois fusionnés. Les purificateurs les plus performants parviennent à filtrer des particules très fines de l’ordre de 0,3 micron et même jusqu’à 0,1 micron – sachant qu’à titre de référence, un cheveu mesure en moyenne 50 microns. Certains de ces appareils promettent de filtrer ces particules avec une efficacité supérieure à 98 %. Les filtres sont indispensables au bon fonctionnement du purificateur d’air. Lorsque l’on choisit un appareil, il faut donc veiller au prix des filtres, à la fréquence à laquelle le fabricant recommande de les changer (de trois mois à un an) et, surtout, s’assurer qu’il est facile de s’en procurer.
Des purificateurs d’air multifonctions
PHILIPS.
Chaque purificateur est en mesure de purifier un volume d’air différent. C’est un critère important à prendre en compte, selon que l’on désire seulement purifier l’air d’une petite chambre ou plutôt d’un grand séjour. Cela dépend du débit d’air. Exprimé en mètre cube par heure, il indique quel volume d’air l’appareil peut traiter. Le CADR (Clean Air Delivery Rate) fournit une information encore plus pertinente : il s’agit du volume d’air purifié en un temps donné.
Capteur de particules et mode automatique
Les purificateurs disposent de plusieurs vitesses, plus ou moins nombreuses, et souvent d’un mode de filtration rapide (turbo ou boost). Les appareils plus élaborés sont équipés de capteurs qui évaluent la qualité de l’air intérieur pour adapter automatiquement leur vitesse de fonctionnement au niveau de pollution de la pièce. Cette fonction plus que confortable – que nous qualifierions d’indispensable – assure un fonctionnement à la vitesse idéale quand c’est nécessaire, ni plus ni moins.
Certains modèles sont polyvalents : outre leur fonction de purificateur, ils peuvent aussi faire
lCertains fabricants dotent leurs purificateurs de technologies comme l’ionisation ou la photocatalyse ; des dispositifs utilisés dans le secteur industriel ou les hôpitaux. L’ionisation consiste à produire des ions négatifs qui alourdissent les particules polluantes en s’y agrégeant, ce qui les fait tomber au sol, limitant ainsi le phénomène de particules en suspension. Quant au procédé de photocatalyse, il détruit les particules grâce à la production d’une réaction chimique. L’Anses se montre réticente quant à l’utilisation de ces technologies sur des appareils destinés au grand public. Elle émet, en
DYSON. office de ventilateur et parfois même d’humidificateur. Plus rarement, ils remplissent le rôle de déshumidificateur. Enfin, il existe des purificateurs connectés (en wi-fi), qu’il est possible de programmer et de démarrer à distance, depuis une application pour smartphone. Celle- ci fournit également de précieuses informations sur la qualité de l’air intérieur – voire sur la température et le degré d’humidité –, l’historique de fonctionnement, ou envoie des alertes concernant l’entretien des filtres particulier, des réserves concernant les purificateurs qui exploitent la photocatalyse, dont l’efficacité est « variable », et qui peuvent « être responsables de la formation dans l’air de sous-produits réactionnels potentiellement dangereux ». L’Agence estime que « d’une façon générale, les données scientifiques disponibles ne permettent pas de démontrer l’efficacité et l’innocuité en conditions réelles d’utilisation des dispositifs d’épuration de l’air intérieur fonctionnant sur les principes de la catalyse ou photocatalyse, du plasma, de l’ozonation ou de l’ionisation ».