EXPOS – SALONS…
Pour sa 8e édition, Planche(s) contact, rassemble, stimule, explore et partage une nouvelle fois de multiples visions d'une ville. Deauville se révèle, année après année, en se confrontant et en se prêtant à l'ensemble des pratiques et des écritures photographiques. Cette édition 2017 pose la plage Deauville comme fil rouge du festival et de ses expositions. De sa relation avec la mode, aux nouveaux regards posés sur ceux qui s'y côtoient. C'est un espace aimé et adopté, depuis plus de trente ans, par Peter Lindbergh. C'est l'un des photographes contemporains les plus marquants. Visionnaire, il bouscule les codes de la photographie de mode postmoderne en intronisant dans ses compositions une nouvelle image de la femme, moderne et affranchie des codes de beauté anciens, où peu d'importance est portée au vêtement. Peter Lindbergh réalise des images intemporelles, entre approche humaniste et idéalisation de la femme. Convaincu que l'intérêt d'un sujet réside ailleurs que dans son âge, il bouscule les normes de la photographie de mode à une époque où l'on a l'habitude d'exagérément retoucher les images. Il explique que « la responsabilité des photographes, aujourd'hui, doit être de libérer les femmes et, en somme, tout le monde, de la hantise de la jeunesse et de la perfection ». Depuis la fin des années 1970, Lindbergh travaille pour de prestigieuses marques et magazines, notamment les éditions américaines, italiennes et allemandes duvogue,l'édition américaine du Harper's Bazaar ainsi que les magazines, Rolling Stone, Vanity Fair, Wall Street Journal Magazine, Visionaire, Interview et W. Ses modèles, ses couleurs et ses lumières, inspirent Agnes B. directrice artistique associée à cette édition 2017, tandis que Claude Nori et Vasantha Yogananthan, photographes arpenteurs des plages méditerranéennes, explorent et restituent, avec leurs regards complémentaires, les réalités sociologiques des piscines et des cabines de bains de Deauville. Françoise Huguier, photographe venue de la mode, vient cette fois à la rencontre des Deauvillais des logements sociaux de la ville qui cohabitent quotidiennement avec une plage qui est aussi la leur. Tina Dassault et Anna Vivante révèlent photographiquement comment chaque marée dépose sur le sable une bande composite d'éléments venus de la mer, une archéologie contemporaine, à la fois « trouvailles - trésors et misères - naturelles et anthropiques ». Parallèlement à ces commandes photographiques, deux photographes invitées par Agnès b – Emma Charrin & Céline Villegas, Lynda Laird , lauréate du concours étudiants 2016 et cinq jeunes photographes en début de carrière s'immergent dans Deauville, avec leurs ainés, le temps d'une résidence photographique de trois semaines. Depuis sa création en 2010, Planche(s) contact – le Festival de créations photographiques de Deauville - ne cesse de se renouveler avec des propositions et des explorations d'une ville qui n'en finit pas de dévoiler ses multiples identités.