Salut, les musclé·e·s
#metoo, #balancetonporc, écriture inclusive, tribunes et autres manifestations : attention, attention, les femmes sortent les dents, les hommes serrent les jambes et l’Académie française résiste.
Nous –Marie Claire Enfants– nous sommes interrogé·e·s sur les conséquences de ces débats sur nos enfants. Humblement, nous nous sommes plongé·e·s dans le principe de l’écriture inclusive pour vous livrer ce numéro. La technique étant encore balbutiante, nous vous demanderons de l’indulgence. En tout cas, nous, on y est, on y reste, on continue ! En revanche, l’écriture inclusive ne peut suffire à rééquilibrer une société habituée à penser au masculin. La féminisation complète de la langue française – telle qu’elle existait avant l’intervention des académiciens du XVIIe siècle– nous paraît une piste plus audacieuse et plus didactique pour asseoir la place des filles et femmes de demain. Si toutes entendent, depuis leur plus tendre enfance : présidente, camionneuse, footballeuse ou autrice, peut-être les chemins vers ces voies dites « masculines » seront-ils plus évidents ?
Quand on parle d’une femme, on féminise le mot –n’en déplaise aux académiciens, il y aurait des académiciennes; quand on parle d’un homme, on met au masculin. On paye tout le monde pareil – hommes et femmes. Les garçons apprennent à mettre le couvert et à éplucher des carottes comme les filles, et ainsi les pendules seront bien à l’heure !
Ce débat ne nous laisse évidemment pas de glace, nous, parents qui avons la lourde responsabilité d’élever garçons et filles pour qu’ils·elles construisent demain mieux que nous.