LA GROTTE CHAUVET
Pendant une heure, une après-midi, une journée ou une semaine : voici notre sélection d’activités à proposer à vos enfants.
La grotte Chauvet se visite dans les mêmes conditions qu’il y a 36000 ans, dans une lumière jaune, vacillante qui révèle la beauté du trait, des couleurs et des perspectives de l’art pariétal. C’est la deuxième réplique de la grotte originale découverte par Jean-Marie Chauvet en 1994 et classée aujourd’hui au patrimoine mondial de l’Unesco. Après avoir été ému·e·s par la visite de la grotte, continuez votre chemin au temps préhistorique grâce à la Galerie de l’Aurignacien qui nous en apprend beaucoup sur la vie de ces premiers artistes. grottechauvet2ardeche.com
Delphine Lacaille propose, pendant les vacances scolaires, des stages d’un genre nouveau pour sensibiliser nos enfants à… leur future vie professionnelle. Oui, parce qu’on est d’accord, c’est pas une semaine en troisième qui va faire naître des vocations. Au programme, cinq jours pour découvrir ses talents et explorer la vie professionnelle en immersion collective. Avec trois axes de travail :
1/ les clés pour soi : des ateliers pour découvrir ses talents, ses intérêts, ses valeurs, ses intelligences, ses compétences et le sens de ses choix.
2/ une prépa pro avec mise en situation pour développer son savoir-être professionnel : apprendre à préparer un rendez-vous, à chercher les informations, à poser des questions, à se présenter. 3/ avec les pros pour une demi-journée d’immersion : visites sur le terrain et échanges en direct avec les professionnel·le·s. Tout le monde repart heureux-content prêt à attaquer le lycée avec un objectif qui donne tout son sens aux apprentissages. colombus-camp.com
En créant le magazine Tchika, Élisabeth Roman, ancienne rédactrice en chef de Sciences et Vie Découvertes, souhaite semer les graines de l’empowerment chez les filles. Si elle a fait le choix de ne pas opter pour l’écriture inclusive (compliquée à mettre en place avec les enfants), le magazine s’adresse directement aux lectrices : on accorde au féminin, comme ça, c’est clair! Les pages sont rythmées par les Tchikas, quatre personnages dessinés par Isabelle Mandrou (alias Miss Prickly, la créatrice de Mortelle Adèle) : les enfants dévoreront les rubriques variées qui composent chaque numéro. On y parle nature, métiers, sciences, on y met en avant des initiatives de (jeunes) femmes du monde entier, on dresse le portrait de pionnières, on rétablit des contrevérités, on décortique des expressions langagières… Le tout agrémenté d’un poster, de B.D. et de jeux, comme tout magazine qui se respecte. Tchika (7-12 ans). Sur abonnement : tchika.fr
Comment poser une véritable égalité entre filles et garçons tout en respectant la singularité de chacun·e ? Sans omettre de poser les fondamentaux (Pourquoi les filles ont des seins et pas les garçons ?), ce documentaire dense et riche part d’un corpus de réflexions recueillies dans les classes. L’enjeu est d’apprendre à mieux se connaître, sans langue de bois sur les points sensibles (Comment on décide d’avoir un bébé ? Pourquoi dans la pub il y a plus de femmes nues?) et au travers de sujets rarement traités (Est-ce que les femmes chauves, ça existe?). On y parle des illustrations d’Élise Gravel, on s’interroge sur les expressions « garçon manqué » et « femmelette », avant de poser LA question qui nous taraude tou·te·s : est-ce qu’un jour, les filles et les garçons seront à égalité? L’ouvrage se termine sur une double-page présentant des femmes et des hommes qui se sont battu·e·s pour cette cause. Personne n’est oublié. Et ça, on aime.
L’Égalité filles garçons pas bête de Stéphanie Duval et Sandra Laboucarie, illustré par Pascal Lemaître, aux éditions Bayard Jeunesse. Dès 7 ans.
Avec ce méli-mélo, composons à l’envi des personnages – filles ou garçons – totalement libres de leurs mouvements. On se réjouit de ces portraits en trois parties (la tête, l’action et les jambes sont sur des volets cartonnés séparés) qui apportent une grande fraîcheur à notre quotidien. Oublions la logique habituelle et renversons les modèles, pour notre plus grand plaisir.
De quoi je me mêle ? d’Adèle Tariel, illustré par Estelle Billon-Spagnol, aux éditions Talents Hauts. Dès 3 ans.
Pratique sportive estampillée « garçons », il aura (presque) fallu la Coupe du monde féminine pour que certaines se sentent légitimes à taper dans le ballon rond. Gageons que cet album incitera les un·e·s et les autres à faire de ce sujet si clivant un facteur d’unité. Dans ce livre, une bande de fillettes girly fêtent l’anniversaire d’Amandine, star de l’école et fan de danse classique. Marion, déguisée en pirate, apporte un cadeau inattendu qui permettra à chacune de dépasser ses a priori au cours d’un match musclé! Une narration pleine d’humour et sans prise de tête, et une belle énergie dans les dessins dont les couleurs de princesses servent la démonstration. Les enfants aiment être surpris·e·s ? Suivons le mouvement et proposons-leur des activités non genrées. Ze Cadeau de Gropapa, illustré par Aadorah, aux éditions Evalou. Dès 4 ans.
On retient 90 % de ce que l’on fait contre 20 % de ce que l’on entend. Partant de ce constat, Héloïse Pierre fait de l’apprentissage par le jeu la philosophie de Topla, la marque qu’elle a créée en 2014. Après avoir révolutionné les maths dans ses premières réalisations, elle développe en 2018 le concept The Moon Project, série de jeux consacrés à l’égalité filles-garçons. Elle revisite des standards en proposant le Mémo de l’Égalité (garçons et filles peuvent ressentir toutes les émotions, y a pas de raison!), la Bataille Féministe (mettons le roi et la reine sur un même pied d’égalité) ou les 7 Familles Inspirantes (l’histoire de 42 femmes remarquables). playtopla.com
Les métiers dans lesquels on se projette enfant participent de la construction de l’image de soi. Avec ce sweat-shirt du turfu (« futur » en verlan), ils·elles s’amuseront, sans préjugés ni limites. Voilà le fruit d’une collaboration entre Meuf, une marque de vêtements en coton bio affichant des messages féministes, et Apiki, une boutique en ligne de jouets engagés. De leur rencontre est née cette pièce pour les mini-meufs (bientôt disponible pour les mini-mecs aussi) qu’on enjolive d’un patch à message. Lundi, je serai pompière, mardi, agricultrice… meufparis.com / apiki.co
Les canons de beauté ne sont plus figés (ouf !) et les enfants ont besoin d’une représentation du monde qui corresponde à ce qui les entoure. Depuis 5 ans, Mattel propose des modèles de poupées plus représentatives de la société dans son ensemble. En prenant un virage en faveur de la diversité, la célèbre marque propose, dans la catégorie Fashionistas, des Barbie avec différentes morphologies, couleurs de peau ou d’yeux. Perte de cheveux, handicap, problème de peau : voici une vision multidimensionnelle de la beauté. Du côté de Ken, il peut désormais être roux ou exhiber des cheveux longs. mattel.com
La marque Pourquoi Princesse pense aux filles intrépides. Son objectif : renforcer la confiance en soi. Persuadées que les stéréotypes limitent la manière dont les enfants imaginent leur avenir, les fondatrices Laura Drewett et Murielle Sitruk ont imaginé une boutique en ligne déclinant des produits à l’esprit empowerment. Nos coups de coeur :
- la super combi des futur·e·s pilotes, pour que chacun·e puisse s’imaginer dans l’espace! Une combinaison super cool, accompagnée de trois écussons repositionnables.
- la nouvelle collection Girl Rebel, dont le lancement est prévu au printemps : des robes aux imprimés fusées, avions ou dinosaures, avec des poches assez grandes pour stocker mille trésors. Fabriquées en Europe, en coton bio, garanties sans stéréotypes! Rendez-vous sur kickstarter.com • pourquoiprincesse.fr