Des fêtes 100 % écolos.
Pour rester écolo jusqu’au bout de la fête, on fait le point sur quatre incontournables de cette fin d’année.
À table, c’est tout bon
On a reproché au saumon d’être élevé aux antibiotiques et de devoir sa couleur orangée à des colorants artificiels. Depuis que les poissons d’élevage sont vaccinés, c’en est fini des traitements aux antibio. En revanche, ils doivent bien leur teinte à des pastilles contenant un pigment de synthèse (E 161) qui remplace le plancton et le krill absents de leur alimentation. Sauf dans le bio dont le cahier des charges exclut tout colorant chimique ou additif. Pour s’assurer un saumon le plus “vert” possible, optez pour le “sauvage” issu d’une pêche durable et labellisé MSC (Nature Océane, Labeyrie), et traquez la mention “fumé au bois de...” qui assure un filet fumé par combustion lente de chêne ou de hêtre (33 € les 4 tranches, Kaviari), et non par vaporisation de fumée liquide. Quant au foie gras, autre
star des repas de fête, il n’existe pas en version bio. En effet, le label AB exclut le gavage considéré comme une torture de l’animal. Pour s’assurer d’un produit éthique et savoureux, privilégiez l’IGP (Identification géographique protégée) ou encore le Label Rouge (Labeyrie, Godard) garantissant des palmipèdes élevés, abattus et cuisinés dans la région (15,98 € les 125 g, Monoprix).
Mon beau sapin, roi des forêts
Oubliez le sapin synthétique made in China qui, s’il peut être réutilisé durant quatre ans, est fabriqué à partir de produits pétroliers qui dégagent des COV (Composés organiques volatils) toxiques pour l’air intérieur, et n’est pas biodégradable. Le sapin naturel (Épicéa, Nobilis ou Nordmann), lorsqu’il est cultivé dans des pépinières françaises, réduit l’impact de son transport sur l’environnement (noelvert.com) et a l’avantage d’être recyclable. Certaines communes se chargent d’en faire du compost ou des copeaux de chauffage une fois les fêtes passées. Renseignez-vous auprès de votre mairie. Si vous avez un jardin... et de la place, choisissez-le en pot (plutôt qu’en motte). Acheté au dernier moment et mis en terre quelques jours après Noël, il contribuera à capter le CO2 pour le transformer en oxygène. Livré en pot à domicile, il sera récupéré après les fêtes pour être replanté et continuer à grandir (à partir de 39 € en 70 cm de haut, treezmas.com) là ou il a été élevé. Deux labels attestent de sapins cultivés sans produits phytosanitaires (à partir de 45,95 €, France Sapin bio®) ou de manière éco-responsable (Plante Bleue).
Ma guirlande en pleine lumière
Qu’elle soit à ampoule, papillon ou étoile, à lumière blanche ou multicolore, la guirlande lumineuse composée de led consomme peu d’électricité (10 fois moins que les anciennes ampoules) et ne chauffe pas (Flicker, à partir de 19,08 €, Blachere Illumination). Pas de risque de brûlure ou d’incendie. À pile, elle illumine la table ou le sapin quand il n’y a pas de prise à proximité (Särdal chez Ikea, 4,99 €). Avec interrupteur, elle peut être mise hors tension la nuit ou pendant votre absence pour limiter la consommation d’énergie. Connectée, elle s’allume et s’éteint, change de couleur et d’intensité via un Smartphone ou une tablette (Lightify Gardenspot Mini d’Osram, Truffaut). Si vous souhaitez l’installer au jardin, assurez-vous qu’elle affiche un indice de protection au moins égal à IP44 ou optez pour du solaire, carrément écolo (à partir de 24 €, objetsolaire.com).
Une déco durable...
Out, le calendrier de l’Avent jetable à remplacer par un calendrier en feutre ou en tissu à remplir de friandises et à réutiliser au fil des ans. Idem pour les figurines du sapin. Vous trouverez plein de DIY sur marieclaireidees.com Au plastique, peu respectueux de l’environnement et au verre (cassable), préférez le bois (hêtre, sapin, tilleul...) naturel ou le papier recyclé, histoire d’éviter les COV due aux peintures, impressions ou vernis (à partir de 2,35 €, Botanic).