Marie Claire Maison

MELTING POP

Pour sa maison de vacances à Mougins, la décoratric­e d’intérieur Chrystèle Gozlan a laissé parler ses souvenirs. Des pièces de design aux couleurs vitaminées se mêlent joyeusemen­t aux meubles en rotin et aux traditionn­elles céramiques provençale­s de Val

- Par VÉRONIQUE GUILPAIN Photos DIDIER DELMAS

Le goût de l’enfance… Pour la décoratric­e

d’intérieur Chrystèle Gozlan, Mougins a la saveur des jours heureux. Petite fille, elle venait y passer ses vacances. C’est au tour de ses trois filles Constance, Maureen et Hannah de découvrir cette douceur de vie provençale. “Je voulais une maison lumineuse, facile et agréable à vivre, où l’on a envie de poser ses bagages.” Elle se décide pour cette constructi­on des années 1970 entourée d’oliviers, mais inhabitée depuis plusieurs années. “Le jardin était en friche et les arbres n’avaient pas été taillés depuis des années!” L’intérieur aussi est en piteux état, avec une enfilade de petites pièces sombres. “J’ai tout cassé et apporté de la lumière!” Adieu la tommette au sol, place au béton ciré. L’entrée sombre est ouverte, séparée de la pièce à vivre par une paroi en carreaux de verre. Pour donner une âme aux lieux, Chrystèle aménage l’intérieur au gré de ses trouvaille­s. Tout est parti d’un coup de coeur sur une brocante pour une suspension des années 1970 qui viendra orner la salle à manger. Elle rapatrie la bien nommée table “L’été sera chaud” d’Hubert Le Gall, achetée il y a quinze ans, et qui l’a suivie dans plusieurs appartemen­ts. “J’aime garder des traces du passé, et m’entourer d’objets qui, au delà de toute valeur marchande, tracent le chemin d’une vie.” C’est encore l’émotion qui parle quand elle installe aux murs les nombreux portraits des artistes qu’elle admire. Au fil de ses découverte­s, l’intérieur prend vie, animé de couleurs chaudes et vives, et ponctué de céramiques de Vallauris qui l’ancrent dans la culture de la région. Tout l’été, Chrystèle et ses filles viennent s’y régénérer, s’enivrant des odeurs de maquis et bercées par le chant des cigales. Constance, Maureen et Hannah garderont à coup sûr un souvenir ému de leurs tendres années.

 ??  ?? À GAUCHE. L’été en pente douce… La terrasse couverte, avec ses colonnes d’origine, invite à la rêverie dans de confortabl­es fauteuils en rotin,chinés au marché Paul-Bert (Puces de Saint-Ouen), les pieds nus enfoncés dans l’épais tapis “Mobile” d’Alexander Calder, Galerie LWS. Lanternes chinées sur un marché de la région, tout comme le chapeau et le sac de plage. Sous la pergola (Castorama), une grande table achetéesur le marché de L’Isle-sur-la-Sorgue et entourée de chaises vintage trouvées au marché Serpette (Puces de Saint-Ouen). À DROITE. L’architecte d’intérieur Chrystèle Gozlan est assise sur un meuble en travertin déniché sur le marché de L’Isle-sur-la-Sorgue.Tableau Olivier Urman.
À GAUCHE. L’été en pente douce… La terrasse couverte, avec ses colonnes d’origine, invite à la rêverie dans de confortabl­es fauteuils en rotin,chinés au marché Paul-Bert (Puces de Saint-Ouen), les pieds nus enfoncés dans l’épais tapis “Mobile” d’Alexander Calder, Galerie LWS. Lanternes chinées sur un marché de la région, tout comme le chapeau et le sac de plage. Sous la pergola (Castorama), une grande table achetéesur le marché de L’Isle-sur-la-Sorgue et entourée de chaises vintage trouvées au marché Serpette (Puces de Saint-Ouen). À DROITE. L’architecte d’intérieur Chrystèle Gozlan est assise sur un meuble en travertin déniché sur le marché de L’Isle-sur-la-Sorgue.Tableau Olivier Urman.
 ??  ?? À GAUCHE. Depuis le salon, où trône la table basse “L’été sera chaud” de Hubert Le Gall, en bois laqué et miroirs, on a vue sur la salle à manger. À la jonction des deux pièces : fauteuil “Groovy” de Pierre Paulin édité par Artifort, et trois céramiques de Vallauris. Dans la salle à manger, le lustre au design italien a été chiné au salon des antiquaire­s d’Antibes. Deux tables assemblées de Florence Knoll (Knoll).Chaises“La Fonda” de Charles et Ray Eames, Herman Miller. Au mur, une photo de Philippe Chancel. À DROITE. Une entrée aux couleurs toniques, avec un grand tapis floral chiné, une chaise vintage jaune et une table orange dénichées au marché Serpette (Puces de Saint-Ouen). La lampe poisson provient des Puces de Nice.Au mur, une lithograph­ie de Nikki de Saint Phalle.Au mur, une photo d’André Villers. Lustre Sputnik, Gebruder Cosack.
À GAUCHE. Depuis le salon, où trône la table basse “L’été sera chaud” de Hubert Le Gall, en bois laqué et miroirs, on a vue sur la salle à manger. À la jonction des deux pièces : fauteuil “Groovy” de Pierre Paulin édité par Artifort, et trois céramiques de Vallauris. Dans la salle à manger, le lustre au design italien a été chiné au salon des antiquaire­s d’Antibes. Deux tables assemblées de Florence Knoll (Knoll).Chaises“La Fonda” de Charles et Ray Eames, Herman Miller. Au mur, une photo de Philippe Chancel. À DROITE. Une entrée aux couleurs toniques, avec un grand tapis floral chiné, une chaise vintage jaune et une table orange dénichées au marché Serpette (Puces de Saint-Ouen). La lampe poisson provient des Puces de Nice.Au mur, une lithograph­ie de Nikki de Saint Phalle.Au mur, une photo d’André Villers. Lustre Sputnik, Gebruder Cosack.

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