Paris : visite dans le nouveau cocon de Sarah Poniatowski, la créatrice de Maison Sarah Lavoine, où son bleu est roi.
Aux anges ! Sarah Poniatowski, la créatrice de Maison Sarah Lavoine, vient enfin de s’installer dans l’appartement de ses rêves, à deux pas des Tuileries, à Paris. Elle nous invite à découvrir son nouveau paradis.
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Reportage LAURENCE DOUGIER
“C’est une boîte en verre accrochée en haut d’un immeuble.” Ce duplex, dont l’immense verrière début xxe offre un tête-à-tête privilégié avec le ciel parisien, l’architecte d’intérieur Sarah Poniatowski en a rêvé “pendant dix-huit ans exactement”! “Depuis la rue, je me disais : ce doit être tellement beau, là-haut…” Fidèle à ce quartier de l’église Saint-Roch, qu’elle aime notamment pour sa proximité avec le jardin des Tuileries, Sarah y a installé son agence et sa première boutique. C’est là aussi que ses deux plus jeunes enfants, Roman et Milo, vont à l’école… Bref, toute sa vie s’y articule. L’appartement est à l’image de son style : lumineux, gai et coloré. Le “Bleu Sarah”, devenu célèbre pour ses tonalités chaudes – alors qu’il s’agit d’une couleur froide – y est évidemment à l’honneur. Dans la cuisine, Sarah mêle un rouge orangé à du vert sapin, en hommage aux couleurs primaires de la lumière, chères à Le Corbusier. Partout, on retrouve les meubles et objets qu’elle a créés pour Maison Sarah Lavoine. “C’est le royaume des prototypes, ici! J’aime bien vivre avec mes dernières collections, défaire, refaire, ça casse la routine.” Çà et là, des éléments chinés ou rapportés de ses voyages. Mais surtout, rien de précieux ni d’encombrant : enfants et amis doivent s’y sentir parfaitement à l’aise. “C’est une maison vivante, les meubles bougent beaucoup.” À chaque fois, ils racontent une autre histoire, comme un nouveau conte. Jean de la Fontaine, qui semble-t-il a vécu dans cet immeuble, apprécierait…
“CETTE IMMENSE VERRIÈRE DE 5,30 M, C’EST LE POUMON DE L’APPARTEMENT ”
“J’AI JOUÉ AVEC LES COULEURS CHÈRES À LE CORBUSIER”
“CE BLEU QUI PORTE MON NOM EST MA COULEUR FÉTICHE : JE NE M’EN LASSE PAS”
“LES MURS VIDES, TRÈS PEU POUR MOI. MON PREMIER RÉFLEXE QUAND J’EMMÉNAGE, C’EST DE LES HABILLER”