BALMAIN Paris
AUTOBIO-GRAPHIQUE
Au coeur du sacro-saint Opéra Garnier, Olivier Rousteing – tout juste dix ans de maison Balmain à son actif – nous parle de sa génération, les années 90. Ouverture de show avec un yin et yang de motifs géométriques noir et blanc, avant une déferlante d’asymétries, de plissés, de rayures, de technicolor, de jeux métalliques… Chaque passage (ou presque) cite une référence: un tailleur demi-pantalon comme les colonnes de Buren, des pois en all-over façon Stéphanie de Monaco, une combinaison Grace Jones et son voile capuche structuré par des épaules larges, des lunettes rétro-futuristes à la Matrix. Oui, l’esthétique est typiquement Rousteing mais il ose tendre vers un récit un peu plus autobiographique.
AUTOBIO-GRAPHIC
In the heart of the sacrosanct Opéra Garnier, Olivier Rousteing—ten years into his tenure at Balmain—speaks of his generation, people who came of age in the 90’s. The show opened with a ying-yang of black and white geometric motifs, before a cascade of asymmetries, pleats, stripes, technicolor and metallic play… (Almost) every look quotes a reference: a half-trouser suit made to look like Buren’s famous columns; all-over polka dots like Stephanie de Monaco; a Grace Jones-style catsuit, complete with a hood-veil structured by wide shoulders; retro-futuristic shades from ‘The Matrix’. Yes, it’s a typically Rousteing aesthetic, but now he’s comfortable with something more narrative and autobiographical.