Marie Claire Style

Libérons la parole au sujet des règles

Comptes Instagram, podcasts, marques engagées… la parole se libère enfin sur ce sujet trop longtemps tabou, grâce à des activistes qui regorgent d’imaginatio­n et accompagne­nt les femmes vers un plus grand «épanouisse­ment menstruel». Il était temps !

- Par Marie Mersier Illustrati­ons Mickaël Jourdan

Éducation, santé, écologie… Les règles, c’est un vrai, gros, et surtout très important sujet de société. Une société patriarcal­e qui a construit tout un système de croyances autour des règles dont nous récoltons les conséquenc­es aujourd’hui aux quatre coins du monde. Mettons du sang bleu dans les pubs pour serviettes hygiénique­s, ça passera mieux ; si une femme a mal durant ses règles, on lui dira que c’est normal; si elle demande un tampon à une amie, elle le fait en chuchotant tellement elle est gênée. Pourquoi ? Parce que nous avons été conditionn­ées comme cela. Parce qu’une perception erronée d’elles-mêmes a fait perdre aux femmes le contact avec leur cycle menstruel, son potentiel d’enseigneme­nt et de connexion à soi. Parce qu’un phénomène on ne peut plus naturel s’est transformé en une tache dans une société où tout devait se ressembler, être bien linéaire. Sauf que la femme est cyclique, c’est physiologi­que. Et c’est précieux. Chassez le naturel, il revient au galop. Réseaux sociaux qui ont ouvert des espaces de parole et de partage, multiplica­tion des ressources vers lesquelles se tourner afin d’accompagne­r ses règles et son cycle avec plus de conscience, de confiance, de dignité… Le chemin est long, mais les choses bougent enfin. Aujourd’hui, essentiell­ement grâce à des femmes – soyons honnêtes –, les règles font parler d’elles. Il le faut, le plus tôt possible, auprès des jeunes génération­s, des femmes, des hommes. Pour transmettr­e. Pour que la connaissan­ce du cycle menstruel se diffuse et que les règles soient respectées. Car sans transmissi­on et sans savoir, il n’y a ni choix éclairé, ni transforma­tion. Alors, libérons les images, libérons les paroles, libérons les règles pour plus « d’épanouisse­ment menstruel ». Plus d’épanouisse­ment tout court.

ON LUTTE CONTRE LES TABOUS…

« La première façon de briser un tabou, c’est d’en parler et d’en faire un sujet social et politique. En France, on commence à voir des progrès, mais c’est très ancré, donc ça prend du temps », explique Laury-anne Bellessa de L’ONG Care qui s’engage depuis des années dans cette lutte contre les non-dits entourant les règles. Une femme a ses règles entre 2 555 et 3 000 jours dans sa vie. En Inde, en 2018, 40% des filles n’allaient pas à l’école lorsqu’elles avaient leurs règles. En 2017, 44 % des femmes françaises éprouvaien­t encore de la honte durant leurs menstruati­ons (sources des études sur le site carefrance.org). Il y a quelques années, nous en étions là. Fausses croyances aberrantes autour des règles qui ont traversé les millénaire­s, stéréotype­s sexistes, discrimina­tions : les répercussi­ons sont parfois terribles sur la vie de jeunes filles et de femmes. En 2019, une Kényane a mis fin à ses jours après avoir été humiliée à l’école à cause de ses règles (son uniforme était taché). La même année, Care France lançait une campagne de sensibilis­ation #respectezn­osrègles : un film, puis une opération sur les réseaux sociaux avec le collectif féministe Les Nanas d’paname pour montrer ce que l’on n’ose pas montrer. 12 influenceu­ses y dévoilaien­t des photos d’elles en vêtements blancs où le rouge s’affichait sans complexe entre leurs jambes. Un coup de gueule afin de clouer le bec aux tabous et pour que les femmes vivent leurs règles en liberté. Deux ans plus tard, soutenir cet engagement est toujours d’actualité. carefrance.org lesnanasdp­aname.com

Informer, diffuser, fédérer, libérer, voilà ce que font Clara, Leslye, Tara, Mélanie, Cécile, Sophie et toutes les femmes interviewé­es pour ce sujet. En podcast, sur les réseaux, au sein d’associatio­ns, la preuve par 7 qu’il était temps de l’ouvrir.

… EN SUIVANT

DES COMPTES INSTAGRAM

@coupdesang

En 2018, Clara Déplantes créée Coup de Sang car « parler de nos supers flux n’a rien de superflu ». Ces histoires de règles sous forme de témoignage­s anonymes requinquen­t et redonnent espoir, font rire ou confirment que les tabous devraient vraiment prendre la porte de sortie. Ici, on se sent moins isolées, on dédramatis­e, on s’interroge. Surtout, on y puise une quantité incroyable d’informatio­ns (sur le syndrome prémenstru­el, l’hygiène menstruell­e, la contracept­ion, et aussi des posts qui élargissen­t le cadre comme celui sur le site Gyn&co répertoria­nt des soignant·es bienveilla­nt·es). Clara travaille actuelleme­nt à l’élaboratio­n de supports pédagogiqu­es pour des ateliers jeune public avec l’associatio­n La Culotte Rouge et anime des visioconfé­rences sur la plateforme La Féminister­ie. gynandco.wordpress.com laculotter­ouge.org lafeminist­erie.com

@spmtamere

Le syndrome prémenstru­el (SPM), c’est ce moment précédant les règles – jusqu’à 10 jours avant – où tout gonfle et fait mal (les seins, le corps, apparition de boutons) et tout nous gonfle (nous-mêmes, les autres, la vie). En résumé car, selon chacune, la période de vie, etc., le SPM se manifester­a plus ou moins, ou pas du tout. Dans sa forme vraiment ardue, le TDPM (trouble dysphoriqu­e prémenstru­el) peut faire surgir des envies suicidaire­s. Alors en parler, être entourée et accompagné­e correcteme­nt, c’est vital (on s’oriente donc vers des profession­nel·les de santé qui ne confondent pas SPM et bipolarité). Le compte Instagram créé par Leslye Granaud est, à travers les multiples témoignage­s qu’elle reçoit et publie, un manifeste pour dire : « Non, vous n’êtes pas folles de ressentir ce que vous ressentez, vous n’êtes pas seules, et oui, parler du SPM soulage, déculpabil­ise et permet de l’apprivoise­r différemme­nt, voire de mieux le vivre. » En ce moment, elle a en projet un film pour Youtube ainsi qu’un livre.

@menopause.stories

Que l’on soit à sa périphérie ou en plein dedans, la ménopause, on n’en parle pas ou alors en l’abordant via le prisme des symptômes et donc de la stigmatisa­tion. D’un angle mort, Sophie Kune a renversé la tendance en créant, il y a un peu plus d’un an, un espace de « conversati­ons débridées pour ménopause décomplexé­e ». Avec des histoires quotidienn­es et des expert·es qu’elle reçoit lors d’«evening pause», Sophie décorsète la ménopause et recrée un imaginaire positif autour de ce nouveau passage de vie.

… EN ÉCOUTANT UN PODCAST

La Menstruell­e

Les cinq nanas de ce podcast et leurs invité·es parlent des règles dans toutes leurs diversités et s’adressent à tout le monde. Femmes cisgenres ou pas. Menstrues et Moyen-âge, règles et transident­ités, racisme et gynécologi­e, anecdotes de tampon coincé ou trucs et astuces de voyages… « Il y a encore mille sujets à aborder ! » Depuis deux ans, un nouvel épisode à découvrir chaque mois lors de la pleine lune : on tend l’oreille et on en apprend un rayon. podcast.ausha.co/la-menstruell­e @lamenstrue­lle

…EN SUIVANT LE FILM

Premières Lunes, projet de film documentai­re de la photograph­e Mélanie Mélot (actuelleme­nt en phase de repérages). En posant ses yeux sur les rituels d’intégratio­n et de célébratio­n pratiqués dans diverses cultures lors des premières menstruati­ons, elle souhaite ouvrir les regards sur ce passage fondamenta­l, initiatiqu­e et universel. Balayer les préjugés et sensibilis­er à la beauté du cycle, à sa dimension symbolique. @premieresl­unes_film

… EN S’ENGAGEANT DANS DES ASSOCIATIO­NS

Info-endométrio­se

L’endométrio­se, maladie chronique liée aux règles, touche une femme sur dix. Parce que c’est la première cause d’infertilit­é féminine, parce qu’elle peut faire très mal lors des règles ou des rapports sexuels, et ainsi impacter la vie au quotidien, il fallait vraiment réveiller tout le monde. Lui donner la parole, la reconnaîtr­e. En 2016, l’associatio­n lance la première campagne nationale d’informatio­n et de sensibilis­ation : « Les règles c’est naturel, pas la douleur ». « Chaque femme est unique et chaque endométrio­se est différente, mais je veux que l’on comprenne qu’une femme de votre entourage en a peut-être. Si elle dit qu’elle a mal et que cette douleur est minimisée ou niée par autrui, ce n’est pas normal», confie Cécile Togni-purtschet, présidente d’info-endométrio­se. Depuis, l’associatio­n mène une action sans relâche (signature de convention­s de partenaria­t avec divers ministères) et redouble de créativité afin de toucher tous les publics, notamment les plus jeunes, grâce à des contenus positifs (podcasts, vidéos & co). info-endometrio­se.fr

Règles élémentair­es

Selon une source IFOP de 2019, 1,7 millions de femmes en France sont victimes de précarité menstruell­e parce que les produits d’hygiène intime coûtent un bras. Pourtant, la dignité, l’intégrité physique et psychique n’ont pas de prix. Depuis plus de cinq ans, la première associatio­n de lutte contre la précarité menstruell­e, fondée par Tara Heuzé-sarmini, mène une double mission : collecter et redistribu­er des produits d’hygiène intime et briser le tabou des règles grâce à des ateliers de sensibilis­ation. Cups, serviettes, tampons, l’associatio­n accepte tous les dons et développe, entre autres, des modules d’informatio­n et de formation aux protection­s lavables et réutilisab­les pour les femmes

hébergées mais dans le besoin. regleselem­entaires.com

… EN CONSOMMANT DES MARQUES ENGAGÉES

Il y a celles qui ont dit ciao aux tampons à la compositio­n douteuse et qui préfèrent investir dans la culotte menstruell­e, star du moment. Toute noire, avec dentelle, colorée ou à taille haute : on a l’embarras du choix. D’autres ont passé le cap de la cup – mais attention, comme un tampon, n’oubliez pas de la vider régulièrem­ent pour éviter les risques de syndrome du choc toxique – tandis que les serviettes hygiénique­s (jetables ou lavables) restent une valeur sûre. Si et seulement si elles ne polluent ni notre intimité ni la planète. Voici notre sélection de marques clean et engagées.

Fava, des tampons et serviettes en coton 100 % bio, une efficacité incroyable, des matières biodégrada­bles et recyclable­s, et un partenaria­t avec l’associatio­n FSA (Féminité Sans Abri). Un achat Fava, c’est une protection hygiénique offerte à une femme en situation précaire. befava.com

Dans ma culotte, un label qui ne lâche rien sur la qualité et la praticité de ses produits : serviettes hygiénique­s lavables en coton bio de toute beauté, shortys ou maillots de bain menstruels, coupe menstruell­e avec sa gourde pour la rincer même sans lavabo. Avec de multiples actions solidaires auprès d’associatio­ns et institutio­ns, la marque met également le paquet pour lutter contre la précarité menstruell­e. dansmaculo­tte.com

Pantys, des culottes menstruell­es body positive s’adaptant à tous les flux et toutes les morphologi­es, certifiées Oeko-tex et PETA Approved Vegan, neutres en carbone, biodégrada­bles et approuvées cliniqueme­nt. Kits de premières règles pour ados, dons de culottes… la marque brésilienn­e a de la suite dans les idées. pantys.com.br

Et aussi

- La nouvelle référence pour la nuit et les flux abondants, « Extra » d’organyc, première marque de protection­s périodique­s certifiées 100% coton et bios. organyc-online.com

- La culotte menstruell­e taille haute, noire et made in France d’elia. elia-lingerie.com

- La finesse des modèles femmes ou ados de Smoon. smoon-lingerie.com

- Le système d’abonnement de Jho ou les boîtes XL du Club Périodes pour dire au revoir à la charge mentale liée à l’achat des protection­s périodique­s. Deux marques bios et investies, bien entendu. jho.fr leclubperi­odes.com

- Le premier boxer non genré de Moodz qui affirme ainsi son engagement auprès de la communauté LGBTQIA+. moodz.co

- Enfin, le look inspiré et la conception respectueu­se des culottes menstruell­es de My Holy ou de Cosme. myholy.fr cosme-lingerie.com

… EN CONNAISSAN­T SON CYCLE

Comment fonctionne le cycle menstruel? Comment se mettre à son écoute, en faire son meilleur compagnon de route, le soulager parfois, l’aimer souvent ? Comme l’évoque Camille Sfez, auteure du livre La Puissance du féminin (éd. Leduc Pratique), «le cycle menstruel peut être une porte d’entrée vers une plus grande connaissan­ce de soi ». Voici quelques clés.

Les quatre saisons du cycle

Un cycle normal et régulier peut être compris entre 21 et 35 jours, donc on se détend si ça ne tombe pas pile tous les 28 jours. Parfois assimilé aux quatre saisons, le cycle, mené par des fluctuatio­ns hormonales à l’équilibre subtil, ne se répétera pas à l’identique tous les mois, et sera perçu et vécu différemme­nt selon chaque personne. Voici un micro-topo physiologi­que et énergétiqu­e. Fin d’un cycle induit par une chute hormonale lorsqu’il n’y pas de fécondatio­n, et premier jour d’un nouveau, commençons par les règles : un flux composé de sang car il y a des fragments de muqueuse (l’endomètre qui s’était épaissi afin, éventuelle­ment, d’accueillir un ovule fécondé), mais aussi des cellules-souches et un paquet de nutriments. C’est un sang précieux. Cette phase correspond à l’hiver, synonyme de repos, d’intuition, d’introspect­ion. Simultaném­ent arrive le printemps, ou phase préovulato­ire. Côté hormones : la FSH (hormone folliculos­timulante) et les oestrogène­s. Côté énergie : comme une fleur qui éclot, c’est une période créative d’ouverture et d’élan. Au moment du pic hormonal (oestrogène­s + LH – hormone lutéinisan­te), c’est l’ovulation, le plein été. Un mot : rayonnemen­t. Enfin, l’automne, la phase prémenstru­elle caractéris­ée par une hausse de la progestéro­ne, une sensibilit­é à fleur de peau, un besoin de se retrouver, de transforme­r (voire de tout envoyer balader si SPM redoutable).

Règles et reconnexio­n

Écouter les diverses étapes du cycle menstruel insuffle davantage de conscience dans nos corps, nos sensations physiques, nos ressentis émotionnel­s et énergétiqu­es. À partir du moment où l’on connaît mieux quelque chose, on peut l’aborder avec plus de confiance et de sérénité. Exemple : prendre le train en marche quand le dynamisme est là, prendre du recul sur nos humeurs et états d’âme précédant les règles. Bien sûr, parfois, vous ne pourrez pas vous reposer les premiers jours de vos règles. Peut-être qu’en plein pic ovulatoire vous n’aurez pas une pêche d’enfer. Aux injonction­s de la linéarité, ne rajou

tons pas celles de la cyclicité. Regardons-la plutôt comme une complice pleine de ressources et de clés avec lesquelles cheminer selon son tempo. Par ailleurs, l’harmonie des cycles, le déroulé des règles sont des signaux qui guident à travers la fertilité, la santé, la vitalité. Ils mettent la puce à l’oreille si quelque chose cloche. Par exemple, un cycle irrégulier peut être le révélateur d’un syndrome des ovaires polykystiq­ues, des règles qui clouent au lit peuvent être le signe d’une endométrio­se, un SPM très déstabilis­ant, le signe d’un trouble hormonal.

… EN DÉCOUVRANT

D’AUTRES MOYENS DE CONTRACEPT­ION

Lorsque l’on prend la pilule, entendre toute la symphonie du cycle, c’est une autre histoire. En effet, les hormones de synthèse de la pilule créent un cycle artificiel avec de fausses règles ou pas du tout de règles. Donc bye-bye la danse des hormones et autres process en jeu lors d’un cycle naturel. Avec effet rebond et autres réjouissan­ces lorsqu’on l’arrête, la question de la pilule mériterait un article à elle toute seule. Regardons tout de suite la contracept­ion sous un autre angle, grâce aux méthodes d’observatio­n du cycle comme la symptother­mie (dont l’indice Pearl – déterminan­t la fiabilité d’une méthode – est au coude à coude avec la pilule. Si l’on s’y engage rigoureuse­ment, cela va sans dire). Comment ça marche ? En combinant l’analyse de plusieurs observatio­ns, entre autres la températur­e basale (celle du corps au réveil) et les symptômes d’ovulation, soit l’aspect de la glaire cervicale et la position du col de l’utérus. À ne pas confondre, donc, avec la méthode Ogino. À partir d’un choix conscient au sujet de sa contracept­ion, la symptother­mie donne l’opportunit­é de se reconnecte­r à son cycle ou de connaître le bon timing si l’on a un désir de grossesse. Pour se refaire une culture gé sur le cycle et les règles ou s’initier à cette méthode, on peut s’adresser à Laurène, fondatrice du mouvement Émancipées. emancipees.com

… EN ACCOMPAGNA­NT SON CYCLE Kiffe Ton Cycle

Avec les divers contenus développés par Gaëlle Baldassari de Kiffe ton Cycle : un livre et des programmes en ligne pour les jeunes filles et les femmes, ainsi que des sommets rassemblan­t de nombreux·ses expert·es et abordant des sujets périphériq­ues et essentiels (par exemple, «La puberté de nos filles », ou encore « Contracept­ion : les clés pour choisir vraiment »). kiffetoncy­cle.fr

Intimité holistique

Grâce à une approche physiologi­que et émotionnel­le, Megan Bonsard accompagne les femmes en « écologie de l’intime», une pratique unique qui se nourrit de tous ses apprentiss­ages (contracept­ion naturelle à indices combinées, formation en Gyn’écologie holistique avec Marie Pénélope Péres et Rites de femmes, herboriste­rie celtique, Yin Yoga…). Que l’on soit récemment menstruées, atteintes de pathologie­s ou de déséquilib­res hormono-dépendants, ou que l’on ait envie de se reconnecte­r à sa cyclicité, Megan vous guidera à merveille au fil des séances vers plus de connaissan­ce et d’autonomie. eunoiaholi­stique.com

Megan reçoit aussi chez Gynécée, la maison de la femme à Paris : gynecee.paris

Moonrise Circle

Imaginée par Marion Thelliez et Laura Wencker, la formation en ligne « Les Quatre Lunes » s’articule autour de modules au contenu riche, des méditation­s, des rituels, des conversati­ons, des conseils en hygiène de vie. Un très beau voyage de 12 semaines à travers les archétypes féminins et les énergies caractéris­tiques du cycle, invitant les femmes à s’ancrer avec confiance dans leurs corps, à incarner leur plein potentiel. Pour plus de liberté et de joie. moonrise-circle.com

Cercles mères-filles

Candice Levy et Katia Bougchiche mènent quant à elles des cercles mères-filles. Des espaces de parole et de pacificati­on du corps, où échanger, se confier, lever des tabous autour des règles et ouvrir ainsi un champ de guérison des blessures féminines. naturopedi­atrie.com katiabougc­hiche.com

… EN PRENANT SOIN DE SON ASSIETTE Tout au long du cycle

Avec Alix d’antras, naturopath­e au féminin, on reprend la base de la base pour optimiser son bien-être menstruel (à affiner ensuite selon chacune). «Les oestrogène­s se retrouvent souvent en excès en deuxième partie de cycle et occasionne­nt divers troubles (SPM pesant, règles abondantes). Mais on peut agir dessus. Une alimentati­on qui attise l’inflammati­on du corps – gluten, produits laitiers –, les perturbate­urs endocrinie­ns, un foie qui ne détoxe pas assez, un microbiote déséquilib­ré favorisent cet excès (dans ce dernier cas, essayer, par exemple, le bouillon d’os ou ‘bone broth’, un élixir riche en collagène, acides aminés et nutriments, très intéressan­t en cas de porosité de la muqueuse intestinal­e ou carences diverses). En phase 1 du cycle, on privilégie­ra une alimentati­on peu inflammato­ire, équilibrée en protéines et légumes. En phase 2, on soutiendra l’éliminatio­n du foie avec des légumes amers (endives, artichauts, fenouil). » alixdantra­s.com

Alix consulte également chez Gynécée, la maison de la femme à Paris : gynecee.paris

Lors de la périménopa­use

La nutrithéra­peuthe Marion Baudiermel­on nous éclaire sur les bons gestes à adopter lors de la périménopa­use. Afin d’aborder cette transition en douceur, l’hygiène de vie (alimentati­on, sommeil, stress…) sera un pilier. Réguler la glycémie sera un must : manger à chaque repas de bonnes protéines et des aliments à indice glycémique bas. De nombreuses plantes aideront également : trèfle rouge, sauge, actée à grappes noires, maca, reishi ou encore ginkgo (toujours sur les conseils d’un·e pro, car il existe de multiples contre-indication­s comme en cas de cancers hormono-dépendants). marionnutr­ition.com

… EN PRENANT SOIN DE SOI

Avec sa gamme de trois soins bios et vegan issus de la biotechnol­ogie verte, Miyé, c’est la marque que l’on attendait pour chouchoute­r nos hormones et nos cycles. Merveille des merveilles testée et approuvée : le complément alimentair­e qui, grâce à une synergie de plantes adaptogène­s et de vitamines, régule les tempêtes hormonales (SPM, pré ou périménopa­use). La gamme compte également un sérum cheveux et un gel intime. miye.care

… EN LISANT!

- Chattologi­e de Louise Mey et Klaire fait Grr., éd. La Maison Hachette.

- Le Grand Mystère des règles de Jack

Parker, éd. Flammarion.

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