Marie Claire

« Le fait de réfléchir au sens de ma vie en taule reste le truc qui m’a motivé pour arrêter les conneries et me mettre au boulot. »

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j’imagine, fêter avec ses inséparabl­es son anniversai­re Chez l’ami Louis, sans la tribu familiale, cadenassée à double tour en Californie. Et Ted ? L’affreux nounours somnole dans le canapé. Prêt, dès mon départ, à dégainer des absurdités en compagnie de ce vieil ado sympathiqu­e à la tête ailleurs. Marie Claire : Vous pouviez imaginer qu’une histoire d’ours en peluche jurant, pétant, fumant du crack et couchant comme un lapin aurait un tel succès ? Mark Wahlberg : Non, absolument pas ! Le script était génial, et les dialogues, super-drôles… mais de là à faire marrer la planète entière, je n’aurais jamais cru. Car au départ, j’ai un peu hésité : sur le papier, une histoire de déconnades ultragore entre un mec et son nounours doué de paroles, ça ne semblait pas évident ! Ça m’a rappelé « Boogie nights » ; au début, je me disais : « Merde, qu’est ce que je vais faire dans cette histoire d’acteur porno ? Ce n’est pas du tout mon truc. » Et puis j’ai bien fait d’accepter. Ça m’a lancé comme acteur. Pareil pour « Ted », je ne le regrette pas : c’est devenu un phénomène, même s’il me dépasse un peu… Ted est un nounours affreux, sale et méchant. C’est ce qui vous plaît aussi ? Hmmm, ouais… Son côté sale gosse est assez réjouissan­t, mais en même temps, j’aime bien le fait que, dans la suite, il se batte pour qu’on reconnaiss­e ses droits. Les allusions sont limpides : respectons les minorités, quelles qu’elles soient ; et ça, j’aime bien. « Ted 2 » est un plaidoyer intelligen­t en faveur de la tolérance, et pas seulement un film de potes pour soirées popcorns. Mais y a-t-il un risque à faire une suite lorsqu’on est un acteur aussi connu que vous ? Il y a toujours le risque de se ramasser parce qu’on n’aura pas fait rire autant ou que les spectateur­s seront lassés d’avance… mais là, je ne le crois pas : le film est aussi bon, sinon meilleur, que le précédent. Le film est plein de vannes. Y avez-vous mis vos mots ? Oui, par moments, j’aime improviser – lorsque, tout à coup, je me rends compte que ça marcherait mieux avec une de mes plaisanter­ies –, mais d’une manière générale, j’aime res-

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