Julie Ferrier
Dans son nouveau spectacle, l’humoriste se joue de nos clichés avec une acidité virtuose. Et répond ici au second degré et sans détour.
Aimez-vous votre visage ?
Je l’aime comme de la pâte à modeler.
Etes-vous fille ou femme ?
Les trois, un bonhomme sommeille en moi.
Dormez-vous la nuit ? Beaucoup. Le jour aussi. Propos recueillis par Fabrice Gaignault
Votre mère était-elle dominante ou soumise ? Ni l’un ni l’autre, longtemps fusionnelle.
Combien de drogues vous faut-il pour vivre ? La danse a été ma plus belle drogue. Mais je survis sans.
Le plus beau regard qu’on ait posé sur vous ? Alain Mollot, fondateur du Théâtre de la Jacquerie.
Citez trois amants et amantes rêvés au cours de votre vie.
Deux : Steve McQueen, for ever, et un homme qui me fait tourner la tête… Il le sait.
Votre plus grand plaisir simple ? Mes amis.
Votre dernière recherche Google ?
Jon Grandcamp et son groupe, Ourim Toumim.
Le meilleur conseil que l’on vous ait donné ? Mambelle (ma grand-mère) : « Fais attention à ce métier. »
La dernière chose que vous ayez bue et mangée ?
De l’huile de foie de morue, chez mon amie Nadia Farès.
Le goût dont vous avez honte ? Le jeu. Parfois je vais très loin.
Etes-vous violente ?
Non, mais j’ai de l’énergie pour deux.
Qu’est-ce que vous ne supportez pas que l’on dise de vous ?
Que je suis folle, alors que c’est du taf.
Pouvez-vous prendre une photo de vous ?
Et puis quoi encore ? Mais bon… en voici une avec ma chienne, Tamagine. Pouvez-vous sortir sans maquillage ? Oui, trop souvent.
Aimez-vous votre prénom ?
Oui, mais mes amis m’appellent Djoudjou, Juicy, Ju… ou même Julia. Et ça me va.
Fuir, s’adapter ou combattre ?
Esquiver ! Un art acquis en cité, où j’ai grandi.
La première fois où vous vous êtes sentie libre ?
Ma mère m’a toujours insufflé la liberté.
La place du sexe dans votre vie ? L’abstinence ? Don de chasteté ? Inconcevable !
Si vous étiez une fée et que vous pouviez offrir trois dons à un enfant naissant, lesquels serait-ce ?
Justement : la liberté. L’amour dans tout. Et semer la paix.
jusqu’au 29 avril à Paris (Théâtre de la Madeleine), à l’écran dans de Claude Lelouch.