Marie Claire

l’élue Nawell Madani

A la fois tendre et frontale, l’humoriste belge signe son premier long métrage*. Une comédie turbulente et émouvante sur ses débuts difficiles dans le monde du stand-up.

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1 VOITURE

Sa vie profession­nelle a débuté par sept années d’errance et de portes fermées : « Personne ne me connaissai­t. Je n’avais pas d’agent, pas d’image. Il m’est arrivé de dormir dans ma voiture… Faire rire les gens était une question de survie. »

2 MOONWALK

Elle a d’abord envisagé devenir danseuse : « J’ai découvert le hip-hop dans une MJC. Il suffisait d’un bout de miroir, d’un peu de musique, et quelque chose de magique se produisait entre nous. Je me suis fait plein d’amis quand j’ai su faire le moonwalk de Michael Jackson. »

3 BRÛLURE

D’une blessure reçue dans son enfance, l’actrice et réalisatri­ce dit qu’elle lui a « forgé le caractère ». A 2 ans, elle est brûlée au troisième degré et perd les trois quarts de sa chevelure. Elle en porte toujours une cicatrice. « Je vis bien avec, mais je supporte mal qu’on m’en parle. »

4 FIFA

« L’homme qui partage ma vie (le mannequin et acteur Djebril Zonga, ndlr) est accro. Il peut y passer jusqu’à six heures par jour. »

Nawell n’est pas insensible à son engouement : « Un jeu vidéo de football comme “Fifa” peut être très addictif. Il faut gagner, et je suis une challengeu­se. » 5 SURVÊT

Elle s’est toujours sentie à l’aise dans son corps : « J’ai été danseuse. Dans ce domaine, il faut apprendre à sortir du lot avec son physique. J’adore être coquette, porter des chemises blanches cintrées, m’habiller de manière classe, mais j’aime aussi être en survêt. »

6 JAMEL DEBBOUZE Nawell a fait ses débuts, en 2011, sur la scène d’un café : « J’avais une semaine pour écrire un gag de 5 min. J’étais payée “au chapeau”. Puis j’ai fait une saison dans la troupe de Jamel Debbouze. J’étais entourée de bulldozers de la vanne. » Elle était aussi la seule fille.

7 BIDE

Une blague qui tombe à plat ? Elle s’en souvient : « C’était à Montréal. Je jouais devant des informatic­iens. Mon sketch tournait autour des différence­s entre les accents. Personne n’a ri. J’ai vomi en sortant de scène. »

8 BELGITUDE Nawell a grandi au pays de François Damiens et Benoît Poelvoorde. Son enfance « a été heureuse », même si elle a vu ses parents peiner à joindre les deux bouts. « Mon père était chauffeur de taxi, ma mère s’occupait de personnes âgées. Et moi j’étais la boute-en-train de la famille. » (*) C’est tout pour moi de et avec Nawell Madani, avec aussi François Berléand.

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