Pourquoi le jury l’a élue
Valentine Gay, directrice des éditions Globe
Ce récit sur l’amour d’une fille pour sa mère déséquilibrée sait multiplier les points de vue, offrant un jeu de miroir entre les faits tels qu’ils ont été vécus par ses deux filles dans leur enfance et par leur mère. Une construction très efficace.
Faïza Guène, auteure de Millénium blues, éd. Fayard J’aime l’exigence et la précision du style, au service d’un récit sur la difficulté à se construire avec une mère pareille. L’auteure dit des choses complexes et dures avec beaucoup de légèreté sur cette perdante magnifique et l’histoire de son ascension sociale. Marine Melsen, de la Librairie de Paris
Un texte très subtil, avec une grande finesse dans la motivation des personnages. L’auteure arrive à tout raconter (folie, sexualité…) sans s’appesantir, dans le cadre très bien rendu des années 70. J’ai été embarquée dès le début, et ça n’a pas faibli jusqu’à la fin.
Marianne Mairesse, Fabrice Gaignault et Gille Chenaille de Marie Claire
Marianne Mairesse (directrice de la rédaction) tient à saluer le recul et la maturité de Violaine Huisman, si vertébrée après avoir vécu la folie maternelle. Pour Fabrice Gaignault (rédacteur en chef culture), la réussite de ce portrait d’une mère terrifiante et grandiose, ogresse cannibale de ses enfants et, dans un même temps, protectrice et touchante. Et pour Gilles Chenaille (critique et responsable de RueDesAuteurs.net), la grande maîtrise d’un style aussi fluide pour traiter du chaos.