Contributeurs
Thomas Chatterton Williams, journaliste et écrivain
Cet Américain de Paris a coécrit avec sa femme, Valentine Faure, l’article sur Emily Ratajkowski, l’égérie qui fait bizarrement tourner la tête des garçons.
D’où venez-vous ?
J’ai grandi dans le New Jersey et j’ai vécu à Washington, Lille et New York, avant de venir à Paris, en 2011.
Ce qui vous a le plus marqué en préparant cet article ?
La phase d’écriture était la plus intéressante.
J’ai beaucoup ri à la lecture des commentaires de Valentine sur mes réactions. Votre plus grande émotion professionnelle ?
Le jour ou j’ai signé pour mon premier livre (qui sera traduit l’an prochain chez Grasset) avec Penguin, alors que j’étais encore étudiant. Le lendemain, j’étais devenu écrivain.
Un mot pour vous définir. Curieux.
VanMossevelde+N., photographes
Bruno et Nicoletta forment le duo VanMossevelde+N. Habitués de nos pages, ces photographes ont illustré de façon poétique notre série mode « Les jours fauves ».
D’où venez-vous ?
Bruno : je suis né à Gand, en Belgique, mais j’ai grandi en Italie. Nicoletta : Je suis née et ai grandi à Rome. Nous vivons depuis trois ans à Paris avec notre enfant et notre chat. Ce qui vous a le plus marqués pendant ce shooting ?
La symbiose qui a régné sur le plateau. Ros (Georgiou, ndlr) était magnifique et a tout de suite su trouver l’attitude dont nous rêvions. Les vêtements reflétaient à la perfection ce que nous aimons dans les coupes, les volumes et les matières.
Votre plus grande émotion professionnelle ?
Difficile de citer un shooting en particulier. Disons chaque fois que nous sommes entièrement satisfaits, comme ce jour-là.
Un mot pour vous définir. Bruno : multitâche. Nicoletta : un.
Catalina Martin-Chico, photographe
Pendant des mois, cette Franco-Espagnole a fait des allers et retours entre Paris et la Colombie pour raconter l’histoire de ces militantes des Forces armées révolutionnaires de Colombie qui, depuis l’officialisation du processus de paix, ont retrouvé leurs enfants, dont elles étaient séparées pendant le conflit. Pour ce reportage, elle a remporté le prix Canon au festival Visa pour l’image.
D’où venez-vous ?
J’ai grandi à Madrid, puis vécu à Bordeaux, Pau, Liverpool, Paris, New York et enfin à nouveau Paris, où je vis actuellement.
Ce qui vous a le plus marquée dans ce travail sur la Colombie ?
Ce projet m’a portée : par les témoignages et les vies de mes personnages, leur force ; par le poids historique du moment ; par l’angoisse de cet avenir si incertain.
Votre plus grande émotion professionnelle ?
Des émotions, on en a toujours. Surtout sur les sujets personnels, sur le long cours, où l’on raconte des histoires au plus près des personnages.
Un mot pour vous définir. Empathique.
Valentine Faure, journaliste
Enceinte de huit mois, elle n’a pu se déplacer pour aller interviewer Emily Ratajkowski dans le sud de la France. Elle a confié cette mission à son mari, Thomas Chatterton Williams, avec qui elle a écrit l’article à quatre mains.
D’où venez-vous ?
Je suis née et j’ai grandi à Paris. J’y suis encore, après avoir vécu pendant quelque temps à New York.
Ce qui vous a le plus marquée en préparant cet article ? Ecrire à quatre mains, ce que je n’avais encore jamais fait, je crois. C’était amusant, comme créer une petite pièce de théâtre.
Votre plus grande émotion professionnelle ?
La première fois que j’ai vu mon article mis en page dans le journal où je rêvais d’être publiée.
Un mot pour vous définir. Circonspecte.