Violette, 8 ans : contaminée par 48 molécules à risque*
Violette, benjamine d’une fratrie de quatre enfants, vit à Paris avec sa mère et son père. Elle déjeune à la cantine scolaire une fois par semaine. Chez elle, les repas sont variés, avec des légumes et des fruits souvent bios, du poisson (une fois) et de la viande (quatre fois par semaine). Tous les week- ends, elle va à la campagne, chez ses grands- parents, qui cultivent leur potager. Sa mère est rédactrice digital. Niveau d’exposition « alerte » : icaridine (insectifuge).
Niveau d’exposition fort : 8 molécules. Niveau d’exposition faible : 39 molécules.
Métaux lourds : étain, uranium naturel U238.
La réaction de Désirée, sa mère
« Je lui ai tout de suite retiré son bracelet antimoustique ( icaridine), elle dormait avec ! Comme le démêlant pour les cheveux, qui contient du butyl paraben. L’anti- poux aussi, jeté. L’anti- limaces ( métaldéhyde), je pense aux potagers de ses grands-parents. L’uranium naturel, c’est probablement la céramique, son hobby. Au départ, j’ai flippé. Je n’ai pas les moyens de nourrir mes quatre enfants exclusivement en bio. Ni de repeindre tout l’appartement avec des pigments naturels. On n’est pas des militants écolos, mais cette démarche nous rend plus vigilants. »