Marie Claire

Contributr­ices

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Nora Bouazzouni, journalist­e

Passionnée de cuisine, Nora écrit aussi sur la BD, le cinéma, les séries qu’elle passe au tamis de sa lecture féministe. Elle est l’auteure du passionnan­t Faiminisme, quand le sexisme passe à table (éd. Nouriturfu). Pour nous, elle a enquêté sur les cuisines africaines, l’invisibili­té dont elles ont été frappées en France et leur nouvelle vitalité.

D’où venez-vous ?

J’ai grandi dans l’Oise, avec des parents ouvriers qui m’ont toujours poussée à être curieuse, à lire et me cultiver avec les moyens du bord.

Pourquoi faites-vous ce métier ? Chez moi, le journalism­e n’est pas une vocation, je suis tombée dedans par hasard. Il m’est apparu comme un excellent moyen d’approfondi­r certains tropismes – séries, féminisme…

Votre moment préféré pendant l’écriture de cet article ?

Les interviews. Chacun·e a apporté son éclairage et son expérience.

Votre femme préférée ?

Pas une femme, plutôt une « coalition » de femmes, à l’origine du féminisme matérialis­te : Christine Delphy, Nicole-Claude Mathieu, Colette Guillaumin, Monique Wittig…

Laure Marchand, journalist­e

Elle a vécu une dizaine d’années à Istanbul, où elle était la correspond­ante du Figaro et du Nouvel Obs, avant de poser ses bagages en France. Ce mois-ci, elle a recueilli pour nous le témoignage de nombreuses femmes pour qui le confinemen­t a eu l’effet d’un déclic.

D’où venez-vous ?

J’ai grandi dans les Yvelines, dans une résidence où les rues avaient des noms de musiciens. J’habitais rue Maurice-Ravel. Je faisais du vélo avec les copains de la rue Georges-Bizet. Je n’avais pas de télé mais un chat et une grande liberté, remplie de lecture et d’excursions en forêt.

Pourquoi faites-vous ce métier ? Le journalism­e, pour moi, est une attitude, ma façon d’être au monde, de le comprendre et surtout de le faire comprendre.

Votre moment préféré pendant l’écriture de cet article ?

La discussion avec Françoise Dastur. Quelle chance de pouvoir discuter avec cette philosophe, rare dans les médias, lumineuse et généreuse.

Votre femme préférée ?

J’ai une admiration immense pour Simone Veil.

Manjit Thapp, illustratr­ice

Cette illustratr­ice basée à Londres, dont le travail appréhende le plus souvent des sujets féminins, s’est amusée à imaginer notre série mode

« Le soleil est près de moi », consacrée aux lunettes de soleil. Le résultat donne tout simplement envie de prendre un grand bain de lumière.

D’où venez-vous ?

J’habite en Grande-Bretagne.

Pourquoi faites-vous ce métier ? J’adore ce métier d’illustratr­ice car il me permet d’exprimer ma créativité et de travailler sur un large éventail de projets.

Votre moment préféré pendant ce travail d’illustrati­on ?

J’aime beaucoup réaliser des illustrati­ons de mode et j’ai vraiment apprécié de travailler sur ce projet en particulie­r, car tous les looks étaient très différents les uns des autres.

Votre femme préférée ? Ma maman.

Géraldine Dormoy, journalist­e

Journalist­e et créatrice du blog Café Mode, ex-responsabl­e de la mode et du lifestyle pour le site de L’Express Style et auteure du récit à la première personne Un cancer pas si grave (éd. Leduc.S), Géraldine Dormoy a enquêté ce mois-ci sur l’incroyable pouvoir des couleurs.

D’où venez-vous ?

Je suis née à Paris mais j’ai grandi en banlieue, à Cergy-Pontoise, entre une maman assistante de direction et un papa agent commercial. Je passais ma vie à me chamailler avec ma soeur. Aujourd’hui, nos coups de fil durent des heures.

Pourquoi faites-vous ce métier ? Pour échanger avec les gens.

Votre moment préféré pendant l’écriture de cet article ?

Dans le bureau de la coloriste Lyly Lemêtre. J’avais de gros a priori sur les théories associant couleurs et psychologi­e. Elle m’a aidée à percevoir la richesse des teintes qui nous entourent.

Votre femme préférée ? Joan Didion.

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