Marie Claire

14 questions d’après minuit

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–Dormez-vous bien la nuit ?

Pas du tout. Je suis insomniaqu­e. Je dors avec trois molécules différente­s depuis vingt-cinq ans.

–Votre boisson et nourriture nocturne ?

Du jus de pommes bio. Des sucreries : chocolat, bonbons de mon fils… La nuit, c’est, de ce côté-là, n’importe quoi.

–Vivez-vous sous une bonne étoile ?

J’ai l’impression de prendre un chemin et que ce chemin est tracé. C’est l’héritage grec sur la destinée.

–Votre mère vous embrassait-elle avant de dormir ?

Non, elle m’envoyait me coucher comme une grande.

–La nuit efface-t-elle le jour et les soucis ?

Non, la nuit, je cogite. La nuit… il n’y a pas de nuit. La nuit, c’est plutôt le matin. J’adore dormir le matin. J’adore aussi les siestes, pas forcément pour dormir, pour me rassembler dans le silence.

–Que trouve-t-on sur votre table de nuit ?

Des boules Quiès, un livre de Mathieu Riboulet – n’importe lequel, c’est un écrivain que j’adore –, une lampe en forme de coeur avec une lumière rouge. J’ai toute ma vie sur ma table de nuit.

–Quels carburants après minuit : alcool, drogue, sexe, sucre, Xanax ?

Sexe et Xanax. Pas forcément dans cet ordre. Ça peut être Xanax et sexe. (Elle rit.)

–La dernière fois que vous vous êtes couchée tôt ?

Je ne m’en souviens pas.

–Boule à facettes ?

J’adore les boîtes de province. Je pars souvent la dernière. Il m’est même arrivé une fois, à Bruxelles, d’aider le DJ à ranger ses disques et à passer le balai.

–Le parfum de la nuit ?

L’odeur de l’homme que j’aime.

–La nuit la plus dingue ?

Celle-ci. C’est quand même dingue d’interviewe­r quelqu’un en pleine nuit.

–Le plus trash la nuit ?

Aucune idée.

–Que préférez-vous la nuit ?

Le silence, la solitude, la douceur, la concentrat­ion.

–Les mots de la nuit ?

« À demain », « Je t’aime », « Douce nuit ». Ça peut être plus trash aussi, mais je garde ces mots pour moi. (Elle rit.)

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