Sixtine : “Je ne prédis pas le futur, j’aide à le construire”
Des intuitions, des angoisses qui la tenaient éveillée… Longtemps, Sixtine n’a pas réussi à mettre des mots sur ce qu’elle ressentait.
« En grandissant, j’ai essayé de comprendre. J’ai étudié différentes religions, j’ai lu des choses sur le chamanisme, j’ai fait de l’hypnose… Et j’ai fini par voir une médium qui m’a dit que j’avais le même don qu’elle. » Elle devient alors plus attentive aux signaux, mais c’est une lecture de tarot d’Alejandro Jodorowsky, artiste et figure de la cartomancie, dans un café parisien en 2012 qui change sa vie.
« J’ai eu une révélation sur les cartes mais surtout sur la dimension psychologique que Jodorowsky mettait dans l’interprétation. Plus tard, son assistant organisait des lectures de tarot publiques. J’y suis allée toutes les semaines pour me former. » La naissance de son fils, en août 2019, la conduit à arrêter ses missions de directrice artistique dans la mode pour se consacrer aux cartes. Il a fallu expliquer son choix à sa famille catholique. « Chez moi, les jeux de divination n’étaient pas bien perçus. Je les ai rassurés en leur disant que je ne prédisais pas le futur, mais que j’aidais à le construire. »
Si Sixtine a plusieurs jeux, dont le tarot de Dalí et l’égyptien, elle préfère le classique tarot de Marseille, qu’elle change tous les ans quand il s’abîme. Et qu’elle prend toujours avec elle. @ six tine_holisti que