Maxi Cuisine

Goûter, est-ce vraiment une bonne idée ?

Enfants et adultes l’adorent… Et c’est tant mieux ! Côté compositio­n, en revanche, des progrès sont à faire… Vérifiez vos connaissan­ces.

- Par Françoise de La Forest

Avoir un creux vers 16 heures, c’est naturel

Vrai. Il se passe sept heures en moyenne entre le déjeuner et le dîner, soit bien davantage qu’entre le petit déjeuner et le déjeuner. Sans cet en-cas, il y a de fortes chances de craquer à 18 heures pour des chips ou d’avaler trop vite un dîner copieux parce que l’on a très faim.

Le goûter n’est pas vraiment un repas

Faux. Les nutritionn­istes l’appellent d’ailleurs « le quatrième repas ». Théoriquem­ent, le goûter doit représente­r

15 % de l’apport énergétiqu­e total (AET) quotidien, pour les plus jeunes notamment. Comme les autres repas, il faut veiller à l’équilibrer. Sa compositio­n idéale s’apparente à un petit déjeuner, en moins copieux.

3 goûters sur 4 sont équilibrés

Faux. C’est l’inverse ! Selon une étude menée par le Credoc, les recommanda­tions ne sont respectées que dans 1 cas sur 4. Aux fruits, produits laitiers, laitages ou céréales, on préfère les pains au chocolat, crêpes, donuts et sodas. Pire, depuis peu, les burgers, sandwichs et chips s’invitent dans les habitudes… (CCAF 2016)

Il faut prendre son temps

Vrai. Les mêmes règles s’appliquent pour le goûter que pour les autres repas. Il faudrait pouvoir s’offrir son en-cas au calme, assis et sans regarder sa montre. Dif cile pour des adultes qui travaillen­t. Mais possible le week-end : pourquoi ne pas instaurer un rituel « goûter » à la maison le samedi ou le dimanche ?

L’ heure n’a pas vraiment d’importance

Faux. On estime à trois quarts d’heure le décalage maximum de l’horaire des repas pour ne pas perturber le système digestif et limiter le stockage des graisses. Fixer l’heure du goûter à 16 heures ou presque est le moment idéal. Heureuseme­nt, les Français sont plutôt bons élèves ! Alors que nos voisins anglais pratiquent un snacking joyeusemen­t étalé de 14 à 19 heures, nous prenons notre pause entre 16 et 17 heures. (Étude NPD Group, mars 2017)

Il est moins essentiel pour les adultes pour les enfants

Vrai. Pour les plus grands, il s’agit plutôt de caler la faim pour patienter jusqu’au dîner sans fringale. Mais on peut sauter un goûter sans incidence majeure. Pour les petits, en revanche, il assure un apport de protéines, vitamines et minéraux indispensa­ble à la croissance, et leur redonne l’énergie nécessaire pour poursuivre la journée.

Les goûters sains ne sont pas gourmands

Faux. Il suf t d’avoir un peu d’imaginatio­n et de temps : riz au lait, an sucré au miel, brochette de fruits, pomme au four, crêpe à la compote, tartine beurrée avec des fruits grillés… Et si vous préférez les pâtisserie­s, pourquoi pas, mais de préférence faites maison, pour en contrôler la compositio­n.

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